« Une violence extrême pour Gabriel Attal » : pourquoi Nicole Belloubet et le premier ministre ne s’entendent pas ?

Les mots de Pascal Praud ont été très sévères, ce 9 février 2024 sur Europe 1, sur la nouvelle nomination à l’Éducation. Après la
polémique école privée – école publique

, qui a rendu le mandat d’Amélie Oudéa-Castéra impossible à poursuivre,
une nouvelle ministre entre au gouvernement.

« C’est tout ce qui ne marche pas en France depuis 40 ans« 

Dans sa présentation de la situation, le journaliste a ainsi taclé : « Un mois pour ça. Un mois pour sortir le nom de Nicole Belloubet du chapeau, ou de la naphtaline. Ce qui est drôle c’est que Nicole Belloubet qui est plutôt ancrée à gauche, j’ai envie de dire, c’est tout ce qui ne marche pas en France depuis 40 ans. C’est carrément une synthèse« . En plateau le journaliste Louis De Raguenel a ajouté : « Et puis surtout c’est une anti-Attal, c’est tout le contraire de ce qu’a dit Gabriel Attal et qui a fait sa force sur ce qu’il était à l’Éducation nationale. Donc c’est quelqu’un qui est contre l’autorité, qui l’a déjà dit plusieurs fois ».

Et parce que cette dernière a affirmé en entrant au gouvernement qu’elle n’avait pas de problème avec l’autorité, le chef du service politique a estimé : « évidemment, le retour de l’autorité c’était une manière de répondre à ses détracteurs, mais son parcours parle pour elle-même. C’est quand même une rectrice qui avait démissionné de ses fonctions, lorsqu’il y avait une réforme portée par un gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Et qui était nettement en dessous de ce que veut faire Gabriel Attal pour l’école ».

« C’est d’une violence extrême pour Gabriel Attal »

Sur le plateau d’Europe 1, Pascal Praud s’est donc demandé ce qui avait pris
à Emmanuel Macron, dans cette décision

. Et Louis De Raguenel de lui répondre : « j’ai eu trois ministres ce matin, ils me disent c’est incompréhensible, ça n’a pas de sens politique« . Et son intervenant de conclure : « c’est d’une violence extrême pour Gabriel Attal de la lui imposer ».

Agacé, Pascal Praud a alors protesté

 : « Si t’es pas d’accord tu dis non, ou alors t’as pas de courage, c’est toujours la même chose. Si vous n’êtes pas d’accord avec une entreprise, vous partez, c’est pareil ! »

Nicole Belloubet à l’Éducation nationale : « Imposer ce choix à Gabriel Attal, c’est d’une violence extrême », analyse @LouisDeRaguenel, chef du service politique d’#Europe1#PascalPraudEtVouspic.twitter.com/PsTojWDLbW

— Europe 1 (@Europe1) February 9, 2024

F.A