« Il m’a proposé un petit jeu d’hypnose » : Elise Lucet se mêle à l’affaire Gérard Miller, nouveaux témoignages accablants

Elise Lucet est sur tous les fronts ! Alors qu’un numéro d’Envoyé spécial devait initialement s’articuler autour des « arnaques aux faux conseillers bancaires », le sommaire de l’émission du jeudi soir d’Élise Lucet a été modifié à la dernière minute ! Si ce sujet sera bien présenté dans le numéro diffusé ce jeudi 29 février 2024 en prime sur France 2, il sera toutefois relégué au second rang. En effet, 
la journaliste la mieux rémunérée

de France Télévisions a cassé son sommaire pour s’intéresser à 
l’affaire Gérard Miller
, qui déboussole le paysage audiovisuel français depuis plusieurs semaines.

Ce jeudi justement, Le Parisien a consacré 
une longue enquête à Gérard Miller

, en titrant Côté sombre. Le journal a fait de nouvelles révélations glaçantes sur le psychanalyste le plus réputé du PAF, et qui se révèle être
le chroniqueur le mieux payé

 de tous les collaborateurs de Laurent Ruquier, toutes émissions confondues (On va s’gêner, On n’demande qu’à en rire, On n’est pas couché, On n’a pas tout dit, On est en direct…). Il y a quelques semaines, 
Muriel Cousin

et d’autres femmes qui ont préféré garder l’anonymat accusaient publiquement Gérard Miller de les avoir agressées sexuellement lors de séances d’hypnose pratiquées à son domicile pour certaines, et à son cabinet pour d’autres. Une enquête publiée par le magazine Elle que Gérard Miller avait fermement condamnée, en dénonçant des propos mensongers et diffamatoires.

« Il me massait et me touchait les fesses, les s*ins, le dos »

Mais depuis, c’est plus de quarante femmes qui témoignent contre le psychanalyste, et qui affirment avoir été victimes, elles aussi, de faits similaires, répondant à un modus operandi identique. Toutes assurent avoir été victimes de faits d’agression sexuelles ou d’attouchements sexuels lors de séances d’hypnose. La chanteuse Lio s’est mêlée à la polémique à son tour, en affirmant avoir eu vent, il y a plusieurs années, des dérives du professionnel, mais ne les a jamais rendues publiques. C’est aussi le cas 
d’Isabelle Alonso

et 
Christine Bravo

, qui l’ont longtemps côtoyé au cours des tournages de Laurent Ruquier. Ce jeudi 29 février, c’est Élise Lucet qui va donner la parole à trois autres victimes présumées, qui vont livrer de nouveaux témoignages glaçants contre le chroniqueur star.

Ces trois femmes, qui avaient déjà répond aux questions d’Elle, vont toutes révéler les circonstances des agressions qu’elles imputent à Gérard Miller. Elles se prénomment Charlotte, Romane, Mathilde, et toutes affirment avoir été repérées de la même manière : dans le public des émissions animées par 
Laurent Ruquier

. Charlotte révèlera au cours de l’entretien avoir eu un trou noir, après avoir consommé un verre d’alcool offert par Gérard Miller. Lorsqu’elle reprend ses esprits, la jeune femme a une seule vision : celle de se retrouver en culotte, le pantalon aux chevilles. « Il (était) en train de me masser, de me toucher les fesses, les s*ins, le dos »se rappelle-t-elle encore.

120 témoignages au total, Gérard Miller continue de démentir

Romane, elle, déclarera avoir été piégée par « l’aspect thérapeutique » de la séance, pensant qu’il s’agissait avant tout d’une attitude professionnelle : « Il m’a dit de m’allonger sur son lit. J’étais gênée, mais voyant l’aspect thérapeutique du truc, j’ai joué le jeu. Il m’a dit de fermer les yeux, et de m’imaginer dans le sable. Au fur et à mesure de son récit, il me caressait tout le corps » va-t-elle ainsi révéler à Élise Lucet. La journaliste, spécialise de l’investigation, est allée encore plus loin pour peaufiner son enquête et est allée à la rencontre de 80 anciens collaborateurs de l’émission On a tout essayé, qui ont tous accepté de témoigner. Qu’ont-ils vu ? Que savaient-ils ? Se sont-ils tus ? Tous vont donner des modes opératoires identiques, et révéleront les méthodes utilisées par Gérard Miller pour accoster des jeunes femmes dans le public des émissions tournées.

Joint par Élise Lucet et les équipes d’Envoyé spécial, Gérard Miller a refusé de venir répondre à ses questions en présentiel, mais a toutefois tenu à rappeler qu’il était présumé innocent, et qu’il réfutait l’ensemble des faits 
qui lui étaient reprochés par 40 femmes

, corroborés désormais par 80 anciens collaborateurs. Malgré 120 témoignages qui se ressemblent et se complètent, le psychanalyste reste catégorique : « Je suis certain de n’avoir commis aucune infraction ». Cette enquête inédite, qui promet de nombreuses nouvelles révélations, est à retrouver ce jeudi à 21h10 sur France 2.