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« Star Academy » : un candidat emblématique contraint de « débrancher la machine » qui maintenait son père en vie

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Si la Journée mondiale de la Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) a lieu le 21 juin, tous les ans, parce qu’il s’agit du jour le plus long, ce 11 mars 2024, on a beaucoup parlé de cette maladie dégénérative à la télévision. Après
Antoine, l’homme qui partage la vie de Marina Carrère d’Encausse

, dans Télématin, sur France 2, c’est
Mario Barravecchia, de la Star Academy 1

, qui a témoigné sur CNews.

« Mon papa est parti en six mois« 

Joint par téléphone durant l’émission de Jean-Marc Morandini, alors que ce lundi, le président de la République 
Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur d’une « aide à mourir »

encadrée très strictement, en France, le chanteur a partagé l’expérience de son papa, également atteint de la maladie de Charcot.

Il a expliqué : « La maladie de Charcot est une maladie neurodégénérative. Elle se caractérise par une perte progressive des neurones, du cerveau et de la moelle. Les muscles du corps s’atrophient et ça se termine par une paralysie des muscles respiratoires. C’est une maladie terrible avec une espérance de vie entre 2 et 5 ans. Aujourd’hui, il n’y a pas d’issue ».

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Et d’ajouter : « Mon papa est parti en six mois. Les dernières semaines, il me demandait très souvent de le laisser partir. C’est un dilemme pour un fils de répondre favorablement à la demande de son père qui ne veut plus se voir souffrir […] J’aurais certainement dû respecter la parole de mon père un peu plus tôt et lui accorder de partir avec moins de souffrance ».

Un terrible souvenir puisqu’il se souvient : « Les deux/trois derniers jours, il était dans une sorte de coma. Les médecins nous ont affirmé qu’il n’y avait plus d’issue possible. Lorsqu’un patient a une maladie incurable et qu’il souffre terriblement, je pense qu’on doit laisser le choix au patient de pouvoir mourir sereinement avec l’accord du corps médical ».

« Le moment où j’ai débranché la machine… »

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Et si
son père lui a demandé d’intervenir

, en lui administrant, un médicament, Mario Barravecchia avoue : « J’avais l’impression de donner la mort à mon père. C’est un geste atroce, très difficile. Il me disait que, s’il devait respirer avec une machine, je devais la débrancher. J’ai dit au médecin de famille : ‘je vais débrancher la machine et tu injecteras le produit’. Une fois que les membres de ma famille sont partis, je suis resté seul avec lui et c’est là qu’il a eu son dernier souffle. C’était une libération pour lui ».

Finalement, il a aidé son père à mourir en le débranchant. Il témoigne d’ailleurs : « Le moment où j’ai débranché la machine, c’est un moment qui restera marqué à vie. J’ai pensé à l’enfance que j’ai eue avec lui, tout ce qu’il a fait pour moi. Je lui dois beaucoup ».

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F.A

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