Le chanteur Thierry Pastor victime d’un violent accident de voiture avec sa copine : 2,7 grammes d’alcool et un « monstre injecté de sang »

Véritable icône des années 1980, Thierry Pastor aurait très bien pu ne jamais jouir de la carrière que tout le monde lui connaît. Tout simplement parce qu’il a failli trouver la mort lorsqu’il avait 11 ans. C’est la terrible confession qu’il a faite à
Jordan de Luxe
dans l’émission Chez Jordan, diffusée ce vendredi 15 mars 2024.

« Vous avez 21 ans et il va se passer un tragique accident dans votre vie », lui a d’abord rappelé le journaliste avant que son invité ne donne quelques détails : « En 1983, le 8 mai 1983, une date que l’on ne peut pas oublier, j’habitais à Montparnasse à l’époque, et je dis à ma copine en me réveillant un matin ‘écoute je n’ai pas envie d’aller au spectacle aujourd’hui’ (…) pour quelle raison je n’avais pas envie d’y aller ? Je ne sais pas ».

Thierry Pastor a sans doute senti ce qui allait arriver. En effet, le chanteur s’est finalement rendu au spectacle avec sa compagne. Et au « retour du spectacle, on se prend un mec avec 2,7 grammes d’alcool », a-t-il révélé. 

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Thierry Pastor, « reconnaissant » envers le chauffard

« Moi je dormais à l’arrière, pas attaché. J’avais ma copine, qui était à côté du conducteur. Moi pas attaché, dormant, je me suis pris le pilier de la voiture. Le mec en face est mort sur le coup, ma copine a eu deux trois égratignures, le chauffeur, lui, tout ce qui était bassin, genou, et autres », a-t-il détaillé. 

Toujours somnolent, Thierry Pastor s’est retrouvé à « l’hosto sans vraiment savoir pourquoi (…) ». « Le mec qui m’a ausculté il a dit ‘il faut tout refaire’. Six fractures à la face, dont le palais fendu en deux… un monstre (…) Les yeux injectés de sang, et pas des coupures hein, des fractures ! », s’est remémoré l’artiste aujourd’hui âgé de 64 ans.

Malgré tout, il n’en veut pas au chauffard et assure même être reconnaissant : « je n’avais pas d’animosité contre personne (…) le mec avait juste picolé ». Il assure que cet accident est un « mal pour un bien ». « Parce que quelque part ça m’a remis les idées en place. J’avais une forme d’inconscience. Tout ce que je faisais, mes soirées à jouer avec des musiciens, à faire la teuf, c’était inconscient. J’étais peut-être trop jeune », a-t-il reconnu, visiblement « reconnaissant » de ce drame. 

R.F