Andréa Ferréol accuse l’acteur Roger Hanin (« Navarro ») de lui avoir « fourré sa langue dans sa bouche »

Les langues se délient, et Andréa Ferréol a décidé de dévoiler les faits qu’elle a elle-même subis. Après que 
Judith Godrèche

, 
Anouk Grinberg

ou encore 
Lio

ont révélé les violences qu’elles ont elles-mêmes subies, la septuagénaire, qui a tourné avec les plus grands, livre ses vérités. En pleine promotion de la pièce de théâtre La Priapée des écrevisses, qu’elle joue au théâtre à Paris. Elle est également en tournage pour France 2, et sera prochainement à l’affiche d’un téléfilm unitaire. Le #MeToo des actrices françaises se poursuit, et après que 
Macha Méril

a révélé avoir gardé un très mauvais souvenir de François Truffaut, c’est Andréa Ferréol qui en rajoute une couche… avec cette fois Roger Hanin.

En effet, interviewée par Le Parisien, l’actrice de 77 ans est revenue sur les dragues lourdes qu’elle a affrontées pendant sa carrière, comme celle de 
François Truffaut
, corroborant ainsi 
le témoignage de Macha Méril

. Toutefois, Andréa Ferréol révèle lui avoir un râteau, et ne lui reproche aucun geste malintentionné : « Oui, moi aussi j’ai été invitée en tête à tête chez lui, un superbe appartement, et il m’a draguée, mais gentiment. » Si elle en veut à quelqu’un, c’est en réalité à 
Roger Hanin

. En 1981, l’actrice partage l’affiche du téléfilm Au bon beurre pour 
TF1

aux côtés de l’illustre Commissaire Navarro. Mais le tournage, chapeauté par le grand Édouard Molinaro, se révèle laborieux, à la suite d’un geste impardonnable qu’a commis l’acteur lors d’une scène de baiser.

Elle est partie se plaindre, et a tenu bon

« J’ai eu un problème sur Au bon beurre avec Roger Hanin. Il y avait une scène de lit. Édouard Molinaro, le réalisateur, voulait de la tendresse. Roger Hanin a mis sa langue dans ma bouche«  s’offusque aujourd’hui encore l’actrice. Choquée, 
Andréa Ferréol

a mis un terme à la scène, prétextant avoir besoin d’aller aux toilettes. En réalité, l’actrice, alors âgée de 34 ans, s’en va se plaindre aux équipes encadrantes : « Je suis allée voir l’assistante de Molinaro, qui était aussi sa femme, et je me suis plains. Je ne sais pas ce qu’ils se sont dit, mais Hanin a refait la scène plus correctement sans rien dire. Tant pis pour la tendresse » explique l’actrice, pas peu fière d’avoir réussi à résister et contester.

Mastroianni a été un ange, Delon a été correct

Andréa Ferréol tient à saluer le comportement gentlemen de nombreux acteurs, avec lesquels elle se ravit d’avoir tourné. Elle évoque notamment le cas de Marcelo Mastroianni, qui s’est divinement comporté avec elle lors d’une scène de La Grande Bouffe qu’elle avait du mal à tourner : « Marcello devait toucher mes fesses assez vulgairement. J’étais un peu nerveuse. Il m’a dit : T’en fais pas, tu ne me sentiras pas, mais à l’écran on aura l’impression que je t’ai touchée. C’est ce qui s’est passé. Lui, Ugo Tognazzi, Michel Piccoli, Philippe Noiret, le quatuor du film, c’étaient des gentlemen. » Elle retient également la courtoisie et l’élégance 
d’Alain Delon
, lors d’une scène de baiser dans Le Battant : « Il a été très correct. »