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Laurence Jenkell décorée à nouveau des insignes de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres

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Un grand honneur. Le 8 septembre 2021, l’artiste français Laurence Jenkell a reçu l’insigne de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par Laurent Stefanini, Ambassadeur de France à Monaco, lors d’une cérémonie organisée à Cannes (Alpes-Maritimes) au Château de Crémat. La plasticienne mondialement connue notamment pour ses sculptures Bonbon a reçu son insigne en présence de sa mère, son frère, sa nièce et ses deux filles Jennifer et Kelly.

Laurence Jenkell avait auparavant été décorée en présence de Brigitte Macron, Marlène Schiappa et Bernard Montiel en juin 2020 depuis l’Elysée à Paris par l’ancien ministre de la Culture Frank Riester. Un comité réduit par les mesures sanitaires liées au Covid-19. Il a donc été décidé d’organiser une nouvelle cérémonie, cette fois en plein air et sous la douceur de la Côte d’Azur. Ainsi, l’artiste de 55 ans aura reçu à deux reprises les insignes de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. Une exception dont elle se réjouit.

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Une « vengeance et un léger »

Laurence Jenkell a reçu l’allocution d’Eric Ciotti, député de la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes. Mehdi Lemdjadi, fondateur de l’agence Elie Art Events et Daniel Derichebourg, directeur général du groupe homonyme, l’un des leaders mondiaux du recyclage des métaux et de la collecte des déchets et propriétaire du Château de Crémat, ainsi que Robert Roux, adjoint au maire étaient présents . . . pour la Culture de la Ville de Nice, Paul Maurice Morel, Directeur de la Fondation Paul Bocuse et encore, le Docteur Bu Abdullah.
« C’est une reconnaissance qui me va droit au cœur. Je n’aurais jamais imaginé un tel moment. C’est comme une petite consécration, du moins une vraie reconnaissance. Une revanche et un affront. C’est vrai que je me sens plutôt bien Parce que je suis encore une femme assez rebelle et que mon thème du moment, je l’ai vraiment utilisé seul. Je l’ai imposé à tout le monde. C’était une vraie épreuve.Laurence Jenkell a souligné dans son discours, SiICannes.

La plasticienne a rappelé l’essence de son travail avec l’objet bonbon et sa passion pour les torsades, qu’elles soient en plastique, en marbre ou en résine : « Candy est un sujet qui me touche profondément, j’en avais été privé durant mon enfance. Mais je pense que nous avons tous une relation très spéciale avec les bonbons quelque part. Il y a quelque chose de très fort qui émane de cette Candy et surtout le twist« .

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