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Poignardée et étranglée : La mort violente de l’ex-femme de Frederik de Klerk, drame de l’Afrique du Sud

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L’ancien président sud-africain Frederik de Klerk est mort ce 11 novembre. Une disparition qui rappelle un drame, celui de son ex-femme Marike, brutalement assassinée en 2001. Une mort qui était devenue le symbole de la criminalité dans un état qui peinait à se remettre des années d’apartheid.

Dernier président blanc d’Afrique du Sud et libérateur de Nelson Mandela, Frederik de Klerk est mort jeudi 11 novembre 2021 à 85 ans. Au mois de mars, il avait annoncé lutter contre le cancer. C’est sous sa gouvernance qu’a eu lieu la fin du régime raciste de l’apartheid : Mandela et lui avaient reçu conjointement le prix Nobel en 1993, pour le « miracle » de la transition démocratique, rappelle l’AFP. C’est en 1996 que de Klerk avait démissionné du poste de vice-président de Mandela, reprochant à la nouvelle constitution de ne pas assurer le partage du pouvoir avec les blancs. L’année suivante, il s’était retiré de la vie politique et s’était installé dans sa ferme avec sa nouvelle épouse, Elita. Quatre ans plus tard, un drame avait frappé l’ancien dirigeant sud-africain : la mort violente de son ex-femme Marike de Kerk, 64 ans, avec qui il avait adopté trois enfants.

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Originaire de Pretoria en Afrique du Sud, Marike de Klerk a été assassinée le 3 décembre 2001 chez elle au Cap. L’ancienne épouse de Frederik de Klerk, qui a été présidente de la ligue des femmes du Parti national, avait divorcé du dirigeant en 1998 : il l’avait quittée pour se remarier avec Elita Georgiades, une amie de son ex-femme et lui auparavant avec qui il a eu une relation extra-conjugale.

Marike de Klerk avait été retrouvée étranglée et poignardée. Le meurtrier, Luyanda Mboniswa, alors âgé de 22 ans, était un employé de la société de sécurité censée veiller sur la résidence où vivait l’ancienne Première dame. Sa mort était devenue l’un des symboles de la criminalité galopante dans le pays. A l’annonce de la terrible nouvelle, Frederik de Klerk, alors en Suède, avait décidé de rentrer en Afrique du Sud.

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Luyanda Mboniswa, condamné à perpétuité en mai 2003, pour avoir poignardé et étranglé l’ex-femme du président de Klerk, mais avait été acquitté du chef d’inculpation pour viol. Slate Afrique s’interrogeait : « A-t-on voulu épargner l’honneur de Frederik de Klerk, le dernier président blanc du pays ? La probabilité du viol n’a pas été explorée par Gideon Knobel, le médecin-légiste ayant pratiqué l’autopsie de Marike de Klerk. »

Marike de Klerk vivait seule depuis sa séparation avec le célèbre homme politique et ne bénéficiait plus de la protection policière à laquelle elle était habituée. Devenue écrivaine, elle suivait par ailleurs un traitement contre la dépression depuis ses fiançailles ratées, en 1999, avec Johan Koekemer, un homme d’affaires Afrikaner ruiné, indique Slate Afrique.

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