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Disparition de Delphine Jubillar : un enregistrement dévoilé, Cédric agressif, sort de ses gonds !

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Principal suspect dans l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar, son mari Cédric apparaît particulièrement nerveux dans un enregistrement vocal datant du mois d’avril et que s’est procuré BFMTV. En conversation avec des amis de sa femme quelques mois avant d’être incarcéré, il n’a pas hésité à invectiver le couple qui cherche des réponses alors que l’enquête piétine.

Considéré comme le suspect numéro 1 et incarcéré depuis le mois de juin 2021 pour homicide par conjoint, Cédric Jubillar sème le trouble dans l’enquête concernant la disparition de son épouse et mère de ses deux enfants, Delphine Jubillar. Un enregistrement vocal que la chaîne BFMTV a pu se procurer dévoile un homme qui oscille entre agressivité et mépris, face à des proches de sa femme disparue à Cacnac-les-Mines au mois de décembre 2020.

La conversation s’est déroulée en avril dernier, alors que Cédric Jubillar est encore en liberté. Peu avant, il avait questionné des proches de l’infirmière sur l’affaire, essayant selon eux, de les accuser. Mis sous pression, ce couple souhaite alors s’expliquer de vive voix avec Cédric Jubillar pour se défendre, cet échange est alors enregistré. Ils questionnent l’homme sur son implication dans la disparition de sa femme, et évoquent leurs doutes sur sa culpabilité. Ce qui le fait sortir de ses gonds : « Y’a pas de soucis! Aie des doutes, sauf que comme tu peux le voir, y’a pas de preuves donc avant de faire des grands blablabla, on redescend sur terre et on cherche des preuves. Je n’ai rien à cacher, je l’ai déjà dit à ta femme, je n’ai rien à cacher. Je m’en bats les couilles », assène-t-il.

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Un homme dont la nervosité coïncide, d’après BFMTV, avec des battues solitaires organisées régulièrement pour tenter de retrouver Delphine Jubillar. Il ironise sur ces nouvelles recherches qu’il considère comme inutiles : « Cherchez dans Cagnac, je ne sais pas ce que vous allez chercher. On a été 2000 à faire la battue, je pense qu’à Cagnac, il n’y a plus rien à fouiller. » La colère de l’amie de Delphine Jubillar se fait alors entendre : « Ta femme, c’est ma copine, une maman. Je fais ce que j’ai à faire. C’est quoi qui t’emmerde ? Que je la cherche ? » Il lui rétorque simplement mais de façon virulente : « Dépense ton énergie, tant mieux.« 

Beaucoup de mots troublants de la part de celui qui qualifie les amies de Delphine Jubillar de « dindes« , mais aucun élément matériel ne permet de faire avancer l’enquête. Les révélations de son co-détenu « Marco » qui assure que le prisonnier de l’établissement de Toulouse-Seysses lui aurait avoué le meurtre n’ont rien apporté. Pour le moment ? Car dans l’une de ses révélations, il a parlé d’une voiture blanche. La justice s’est donc intéressée au véhicule de cette couleur d’un proche de l’artisan-plaquiste et a relevé des traces de sang désormais en cours d’analyse. Par ailleurs, les données GPS du téléphone de Cédric Jubillar n’ont pas permis, malgré des fouilles intensives, de dénicher une piste.

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Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.

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