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Noémie Lvovsky et l’alcoolisme : elle évoque son combat sans détour

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Noémie Lvovsky est à l’affiche ce soir dans le film « Un peuple et son roi » diffusé sur France 3. L’occasion de revenir sur sa carrière mais également sur un point noir dans sa vie : son addiction à l’alcool.

Noémie Lvovsky a connu beaucoup de succès dans sa carrière. Elle a été nommée une fois au César de la Meilleure actrice, une autre fois à celui du Meilleur réalisateur et sept fois à celui de la Meilleure actrice dans un second rôle. La vie ne me fait pas peur, Les Sentiments, Faut que ça danse, Les Beaux Gosses… On ne compte plus ses classiques !

Mais en parallèle de sa carrière professionnelle bien remplie, l’ancienne membre du jury du Festival du film international de Rome a dû se battre de longues années contre son alcoolisme. Un sujet périlleux, qu’elle avait décidé d’aborder dans les colonnes du magazine Marie Claire en 2018. « Avant, je buvais beaucoup, beaucoup. Mes intimes me disaient ‘Tu n’es pas toi-même.’ Alors que moi, j’avais le sentiment d’être moi-même » avait-elle expliqué dans un premier temps, avant d’évoquer son passage aux Alcooliques Anonymes. « Pendant un temps, j’y suis allée chaque jour, puis toutes les semaines ».

« Je croise les doigts »

Des efforts d’assiduité qui ont fini par payer puisqu’elle est sobre depuis 2005. Mais ce n’est pas une raison pour baisser totalement la garde et par conséquent de prendre le risque que ses vieux démons ne ressurgissent. « Je croise les doigts et je touche du bois, ce n’est jamais gagné. En treize ans, il m’est arrivé par mégarde de boire dans une coupelle mal rincée. Il y avait un reste d’amaretto. Là, c’est comme si des Pac-Man endormis dans le cerveau s’étaient démultipliés, comme des Gremlins », avait-elle raconté avec humour.

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En 2013, ce n’est pas l’alcool mais la mort de son père qui fragilisait la réalisatrice de 57 ans. C’est grâce à lui qu’est né son amour pour le cinéma, comme elle l’expliquait dans une interview pour Télérama : « Dans ma petite enfance, il est venu par mon père, amateur de ­comédies américaines des années 30, 40, 50. Ces soirs-là, le spectacle n’était pas sur l’écran de télé mais sur le visage de mon père en train de regarder un film des Marx Brothers. Son sourire éclipsait soudain cette gravité qui ne le quittait jamais. Il me disait : ‘Regarde, il vole !« .

Un décès qui faisait suite à celui de sa mère, survenu quelques années plus tôt alors qu’elle tournait La vie ne me fait pas peur, un long métrage datant de 2010 qui lui a été dédié.

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