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Affaire Jubillar : Trace de sang, voiture déplacée… Les gendarmes accusé d’avoir maquillé les preuves !

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Au mois de décembre prochain, cela fera deux ans que Delphine Jubillar a disparu. Aucune trace de la trentenaire, infirmière du Tarn, n’a été retrouvée depuis, mais son mari est le principal suspect dans l’affaire. Niant toute implication, il estime que ce sont les forces de l’ordre qui l’ont désigné coupable…

Depuis le mois de juin 2021, Cédric Jubillar est en détention provisoire pour homicide par conjoint. Il est en effet pour la justice le suspect numéro 1 dans la disparition de sa femme Delphine, qui a eu lieu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Pour les autorités, les indices accablent le peintre-plaquiste qui était en procédure de divorce de la mère de ses deux enfants, Louis et Elyah. Dans son expertise psychologique, le détenu de la prison de Seysses près de Toulouse affirme sa version et estime que les gendarmes ont travesti la vérité.

Depuis le premier jour, Cédric Jubillar clame son innocence. Par le biais de ses avocats qui affirment que le dossier contre lui est vide, mais aussi par sa voix. En effet, ses confidences lors de son expertise psychologique ont été dévoilées par Le Parisien. Elles révèlent les explications que donne l’artisan controversé du Tarn sur les preuves qui tendent à montrer qu’il pourrait être impliqué dans le meurtre de son épouse.

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C’est ainsi qu’il a avancé que l’enquête serait truquée : « Les gendarmes ont maquillé les preuves : le sang sur le pyjama, la voiture changée de place, plein de petits trucs comme ça. » Le 6 juillet 2021, Le Monde avait révélé que des traces de sperme avaient été retrouvées sur le pyjama de Cédric. Mais pour les avocats du peintre-plaquiste de 34 ans, cette tâche ne serait qu’une « microtrace de sang sur la manche mélangé à du sperme, qui correspondrait davantage à un rapport sexuel qu’à un crime« .

Quant à la voiture déplacée, Cédric Jubillar fait référence aux déclarations de ses voisins. Ces derniers affirmaient que le véhicule toujours garé dans le même sens par Delphine avait étrangement été rangé dans le sens opposé au matin de sa disparition. De quoi faire penser que l’homme controversé aurait utilisé le véhicule pendant la nuit fatale. Ce à quoi avait rebondi la défense de l’accusé : « le constat des gendarmes sur la position du véhicule a été fait en milieu de journée après la disparition ce qui ne permet pas d’affirmer qu’elle était ‘capot vers le bas’ au petit matin« . Toutefois, quand la voiture était garée dans le sens de la descente, d’après les voisins, c’était quand Cédric Jubillar l’avait conduite.

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Dans cette affaire sans scène de crime et sans corps, la parole de chacun est face à celle des autres. Les preuves concrètes manquent – il y en a toutefois comme les lunettes cassées de la disparue – et les deux parties le savent très bien. Pour la défense, c’est la preuve que les accusations sont infondées, pour l’accusation, son comportement en dit suffisamment sur le rôle qu’il a pu jouer. Provocateur, semblant peu touché par l’absence brutale et inexpliquée de la mère de ses enfants, et au courant qu’elle avait un amant, il a tout du coupable idéal. Après un an et demi d’enquête, le doute se maintient.

Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.

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