Mort de Nahel : Anne-Sophie Lapix interrompt son JT pour s’excuser après une erreur de la rédaction !

Ce mardi 4 juillet 2023, Anne-Sophie Lapix animait une nouvelle édition du journal de « 20 Heures » sur France 2. Au cours de l’émission, la journaliste a tenu à présenter ses « excuses » au nom de la rédaction de la chaîne pour avoir diffusé une interprétation erronée du dernier échange entre les forces de l’ordre et Nahel, 17 ans, abattu d’un tir de la police le mardi 27 juin, à Nanterre. Cette erreur a été regrettée et corrigée par la suite, rapporte Puremédias.

« Hier, nous évoquions l’enquête sur la mort de Nahel. Nous avons pour cela utilisé le travail de l’ONG indépendante Index, qui a tenté de rendre le son de la vidéo plus audible mais sans parvenir à une conclusion. Les sous-titres que nous avons utilisés donnaient, eux, une version de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale, ndlr). Nous nous excusons pour cette erreur auprès de l’ONG et de tous nos téléspectateurs », a-t-elle expliqué à l’antenne.

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Une bourde en plein direct

La veille, Anne-Sophie Lapix avait présenté un sujet consacré à l’affaire. La journaliste avait notamment rapporté les propos du passager présent aux côtés de Nahel au moment du drame. « Il avait fui au moment du drame. Il affirme aujourd’hui que le conducteur a démarré sans le vouloir après avoir reçu des coups de crosse »,avait-elle déclaré avant de lancer l’audio en question. Un son qui mettait en évidence « une autre interprétation des policiers ». « Coupe ! Coupe !' », somment ces derniers. « Sous-entendu ‘coupe le moteur », explique la voix off avant d’ajouter : « Nahel lui aurait répondu (‘Pousse-toi !’) puis les agents auraient fait une sommation ».

Sans plus attendre, l’ONG indépendante Index a donc pris ses réseaux sociaux pour rétablir la vérité : « On peine à croire ce qu’on vient de voir au JT de ’20 Heures’ de France 2. Vous diffusez notre analyse audio des instants qui précèdent la mort de Nahel, et vous la sous-titrez avec la retranscription qu’en propose (rait) l’IGPN ??! ». « Vous lui faites dire l’opposé de notre analyse ».

V.B