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Stéphane Bern furax : « Il y a une dé-christianisation du pays ! »

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Stéphane Bern fait des pieds et des mains pour sauver le patrimoine. L’année dernière, le journaliste n’a pas manqué de plaider la cause des églises et des cathédrales devant les sénateurs afin de bénéficier d’un entretien régulier des monuments religieux par les communes. « L’église reste souvent le seul lieu de culture d’un village. […] C’est aussi parce qu’il y a une église à voir qu’il y a encore un commerce« , a souligné celui qui a taclé La Zarra. Ce vendredi 1er septembre, celui qui a déjà creusé son tombeaua de nouveau évoqué son combat.

Sonnette d’alarme

A voir : Stéphane Bern anéanti

Stéphane Bern était l’invité de Céline Alonzo et André Bercoff dans La culture dans tous ses états sur Sud Radio en cette fin de semaine. L’occasion pour lui de rappeler l’urgence de la situation concernant les églises. « Vous pouvez tourner le problème dans tous les sens, vous pouvez dire que non, la France n’est pas un pays d’origine chrétienne, bah si on ne va pas renier notre histoire », s’est-il insurgé. Très remonté, il a fait part d’un triste constat. « Il y a une dé-christianisation du pays. Il faut bien le reconnaître donc ça n’est plus un enjeu politique pour un maire. Quand le maire a son budget, la ligne budgetaire pour l’église il va la supprimer et mettre à la place des stades de foot, de l’équipe scolaires. Quand les gens vont se faire enterrer ils vont aller dans la médiathèque ? Dans la déchetterie ? Ca va être difficile de leur expliquer », s’est désolé Stéphane Bern non sans une pointe d’ironie.

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Peu d’investissements dans le patrimoine

Selon l’animateur, investir dans le patrimoine n’est « pas un coût mais un investi« . « Ce n’est pas un luxe, mais une nécessité. Cela nous permet de vivre ensemble. C’est ce qui fait nation, c’est de vibrer autour d’un patrimoine commun » a souligné le compagnon de Yori. Même si des chefs d’entreprise et des particuliers financent ce projet, ce n’est pas encore assez.

Ainsi, celui qui a déjà interpelé le gouvernementa repris l’exemple de l’incendie de Notre-Dame qui avait reçu de sacrées sommes pour sa rénovation après le drame. « C’est bien beau de trouver 900 millions d’euros pour sauver Notre Dame de Paris qui a mille ans d’histoire, il y a tout autant d’églises qui ont mille ans d’histoire et pour qui on ne trouve pas un million d’euros pour refaire la toiture et le clochier. Je comprends les Français à la fin qui se disent que tout est pour paris », s’est-il indigné. Un coup de gueule qui a le mérite d’être clair.

Sika

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