Cette séquence de « Zone interdite » (M6) sur Aya, deux ans, surexposée aux écrans, devient virale : la Toile sous le choc !

Il y a quelques années, les écrans n’existaient pas, en particulier les tablettes et les smartphones. Avec l’arrivée de ces nouveaux outils, les parents préfèrent souvent placer leurs enfants devant un écran plutôt que de les encourager à lire un livre. Cela est dû au fait qu’un enfant semble plus concentré devant un dessin animé à la télévision, ou sur une tablette, que lorsqu’il regarde les images dans un livre. Cela permet aux parents de gagner du temps précieux, mais présente aussi un danger de plus en plus grand pour les enfants.

En effet, Zone Interdite a récemment voulu mettre en évidence les dangers potentiels des écrans pour les tout-petits. Dans un nouvel épisode de l’émission présentée par
Ophélie Meunier

, les téléspectateurs ont fait la connaissance d’Aya, une petite fille âgée de 2 ans et quatre mois, qui ne produit aucun son et ne parle pas en raison du temps excessif passé devant un écran, selon sa pédiatre. Cette dernière, préoccupée par le r*tard de développement et de langage de la jeune fille, a décidé de la référer à une spécialiste :
Anne-Lise Ducanda

, médecin de la Protection Maternelle et Infantile (PMI), fondatrice du Collectif sur l’Exposition aux Écrans (CoSe) et auteure du livre « Les tout-petits face aux écrans » (août 2021).

À cause d’une surexposition aux écrans, Aya, 2 ans et 4 mois ne parle pas, et ne prononce aucun son. Le constat est clair : il faut arrêter d’urgence tous les écrans. Mais cela suffira t’il ? #ZoneInterdite, ce dimanche à 21:10 sur M6 pic.twitter.com/gN4u2xwHQd

— Zone Interdite (@ZoneInterdite) September 24, 2023

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« Zone Interdite » choque la Toile avec une enfant qui n’émet aucun son

Le constat est alarmant. Lors de la consultation de 45 minutes, aucun mot n’a été prononcé par Aya, et elle n’a émis aucun son. De plus, elle éprouve des difficultés à reconnaître sa propre sœur. Selon Anne-Lise Ducanda, le diagnostic est évident : Aya présente tous les symptômes de la surexposition aux écrans. Par conséquent, la mère de la petite fille doit prendre des mesures urgentes pour limiter l’exposition d’Aya aux écrans.

Trois mois plus tard, lors d’un nouveau rendez-vous avec Anne-Lise Ducanda, la fille a commencé à parler spontanément. Cependant, de
nombreux internautes

semblent ne pas être d’accord avec les conclusions de la spécialiste. En effet, plusieurs d’entre eux ont critiqué ses conseils et prétendent que le problème réside ailleurs pour la petite fille.

« C’est un problème que les parents devraient prendre davantage soin de leurs enfants.. Et communiquer davantage avec eux et ne pas leur remettre ce qui est nocif, et ils savent fondamentalement très bien à quel point c’est nocif pour l’enfant », « Je suis contre toute forme d’écran avec mes enfants. Mais sachez que cette dame considère que « trop d’écrans » explique l’autisme… Ne vous fiez pas trop à elle », « Ils ont bon dos les écrans, si elle ne parle pas c’est parce que ses parents ne lui parlent pas, qu’il n’y a pas d’échange à la maison. Pourquoi les visages des parents sont floutés pendant que celui de l’enfant est visible ? », « Des conneries tout ça. Une vaste étude menée en France sur 15 000 enfants entre 2015 et 2017 a mis en lumière une influence très modeste des écrans sur le développement cognitif des enfants. Le seul moment où il y a un impact c’est lors des repas car moment privilégié pour parler », ont déploré quelques twittos.

R.F