Malaise dans « Quelle Époque » : Pascal Obispo hiérarchise les misères… et se fait rappeler à l’ordre par Christophe Dechavanne !

Alors qu’il était venu promouvoir la sortie de son nouvel album Le beau qui pleut, Pascal Obispo a osé une prise de parole qui n’est pas passée inaperçue… Ce samedi 30 septembre, le chanteur, invité de Léa Salamé dans Quelle Époque, a tenu à réagir à la polémique entourant la venue massive de migrants africains sur le sol européen, et plus précisément à Lampedusa en Italie. Alors que l’homme politique et ex-candidat à la présidentielle Fabien Roussel, l’ancien coach de The Voice l’a rapidement coupé pour s’autoriser une hiérarchie des misères… qui a rapidement provoqué un blanc sur le plateau : « Le problème, c’est qu’est-ce qu’on fait des 300 000 sans abris qu’il y a en France ? Il y a des questions sérieuses à se poser. Il y a beaucoup de Français qui sont sans abris, il y a combien de personnes en-dessous du seuil de pauvreté ? » 

Visiblement surpris par les propos allusifs de Pascal Obispo, Christophe Dechavanne est rapidement intervenu, et l’a confronté : « Est-ce que les Français sont sans abris à cause de l’immigration ? »Pascal Obispo a rapidement nuancé son propos : « Non, non, pas du tout ! Mais il y a tellement de soucis à régler déjà ici ». Le chanteur de 58 ans a ensuite donné l’exemple des soucis que rencontre l’association Les Restos du cœur, pour laquelle il est engagé depuis plus de vingt ans avec Les Enfoirés : « C’est quand même assez dramatique, alors comment on va faire ? Effectivement, il ne faut pas tomber ces gens-là, il faut les aider. »

« Je ne leur demande pas leur nationalité »

Fabien Roussel a tenu à réagir aux propos de Pascal Obispo, en lui rappelant qu’il ne demandait pas la carte d’identité des sans abris qu’il côtoyait dans la rue : « Je vois aussi chez moi (…) ou quand je me déplace en France les personnes sans domicile qui dorment dehors et je ne demande pas leur nationalité. On a un devoir d’humanité. On doit apporter des réponses d’urgence ». Une séquence qui a beaucoup fait réagir la Toile, et que Sophia Aram, invitée de l’émission également, a à son tour commentée : « On oppose souvent ces deux choses, et c’est là qu’on a un problème. Accueillir 1000 migrants, c’est rien, et on devrait savoir le faire. »

A. D.