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Sarah El Haïry, première femme ministre à avoir fait son coming-out, annonce être enceinte grâce à la PMA

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Elle est la première femme ministre de la Ve République française à avoir fièrement assumé son homosexualité. En avril dernier, à l’occasion de discussions ouvertes sur la plateforme Chat GPT, la plus jeune ministre du gouvernement Borne Sarah El Haïry avait sobrement répondu à l’une des questions posées, en indiquant « ne pas lire » les attaques sur les réseaux sociaux pouvant toucher « (sa) famille ou (sa) compagne ». Par cette simple phrase, la jeune femme, vice-présidente du MoDem, est rentrée dans l’histoire, en devenant la première ministre française ouvertement homosexuelle.

Ce dimanche 8 octobre 2023, dans un entretien accordé au nouveau média hebdomadaire La Tribune du Dimanche, Sarah El Haïry annonce une très bonne nouvelle : la femme politique est enceinte de cinq mois, et s’apprête à accueillir avec sa conjointe Pauline leur tout premier enfant. Pour ce faire, les deux femmes assument avoir eu recours à la procréation médicalement assistée (PMA), rendue possible par le gouvernement Castex en août 2021.

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Sarah El Haïry assume… et elle a bien raison !

Sarah El Haïry, s’affichant fièrement avec un joli baby-bump, a révélé avoir entamé avec sa compagne les démarches dès juillet 2022, grâce au professeur et gynécologue Jean-Marc Ayoubi, qui les a conseillées et appuyées. Les deux femmes ont dû faire preuve de patience et d’abnégation pour venir à bout de ce douloureux parcours du combattant, mais elles n’ont rien lâché : « Nous vivons un moment important, l’arrivée prochaine d’un enfant. Je veux le dire haut et fort, montrer que c’est possible pour deux femmes en couple » s’est enthousiasmée la femme politique âgée de 34 ans qui a toutefois dû affronter quelques déconvenues.

Première femme politique française à avoir recours à la GPA

Les deux femmes ont ensuite eu l’obligation de passer chez le notaire, afin de notifier les droits de l’enfant à naître, afin que les deux mères soient toutes deux connues et reconnues, et qu’aucune ne soit lésée si une séparation venait à arriver. Les résultats d’analyses sanguines tombant, le professeur Ayoubi a préconisé à Sarah El Haïry une fécondation in vitro, plutôt que l’insémination artificielle. « On ne s’est pas découragées. Ces déconvenues n’ont fait que renforcer notre engagement et notre désir d’enfant » témoignent les deux futures mères, qui, après plusieurs rendez-vous avec les psychologues, ont finalement reçu l’approbation. Sarah El Haïry, après être devenue la première femme ministre ouvertement lesbienne, devient la première femme politique française à avoir recours à la PMA

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