Enrico Macias obligé de s’expliquer après avoir appelé à « dégommer physiquement La France Insoumise » !

« Ce que je veux, c’est dénoncer cette horreur. Quand j’entends l’extrême-gauche qui se défausse devant cette horreur, vous m’obligez à dire ce que je ne voulais pas dire. Il faut les dégommer ! ». Ces mots,
ce sont ceux d’Enrico Macias

mardi 10 octobre 2023 face à
Pascal Praud

sur CNEWS. En effet, le chanteur est sorti de ses gonds après les propos de certains membres de LFI au sujet du Hamas. Pour des membres du parti politique de gauche, ce mouvement ne serait pas « terroriste »malgré les attaques perpétrées par celui-ci le 7 octobre dernier contre Israël.

Face à Enrico Macias, Pascal Praud a tenté de calmer la situation. Notamment en tentant de mettre son invité sur le droit chemin dans ces propos : « Politiquement ! », est-il intervenu avant que l’artiste ne rétorque et assume : « Non ! Non ! Il faut aussi les dégommer physiquement ! ». « Non, je vous en prie. Ne disons pas cela. Je retire cette phrase, que vous n’avez pas pensée, pour vous. On ne peut pas aller sur ce type d’injonction », a alors tenté de rattraper le présentateur.

A voir également : « Enrico Macias appelle à « dégommer physiquement » les insoumis » : Adrien Quatennens lui répond et condamne vivement le chanteur !

Enrico Macias se reprend

Deux jours après ce dérapage, Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, a indiqué dans un courrier adressé à la procureure de Paris, que les propos d’Enrico Macias constituent « un appel à s’en prendre physiquement aux membres de La France insoumise ». De fait, LFI a saisi la procureur au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, qui permet à « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire »de dénoncer des faits ou des propos à la justice.

Sans doute conscient d’être allé trop loin, Enrico Macias a pris la parole ce jeudi afin de revenir sur ses propos. « Pour éteindre toutes polémiques à la suite de mes propos d’hier sur CNews, j’appelle évidemment à aucune violence physique », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux avant de poursuivre : « Ces propos ont été tenus maladroitement sous le coup de l’émotion et de la colère suite à l’attitude choquante de la France insoumise qui refuse de qualifier de terrorisme les attaques barbares perpétrées en Israël ». Faute avouée à moitié pardonnée mais cela sera-t-il suffisant pour LFI ?

R.F