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Philippe Lellouche dénonce dans « Quelle époque » le silence des artistes sur Israël : « Ils sont où tous ? Les féministes et les autres ? »

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Certaines personnalités s’expriment à la moindre occasion, cependant, après les attaques du Hamas perpétrées contre Israël le 7 octobre 2023, beaucoup ont choisi de garder le silence. Ce mutisme échappe à Philippe Lellouche. En effet, le frère de
Gilles Lellouche

 a exprimé sa colère sur le plateau de
l’émission Quelle Époque

 ce samedi soir sur France 2.

« Je tiens à vous dire qu’en ce moment, les Juifs de France vivent dans la peur. Je ne prétends pas être leur porte-parole », a déclaré l’artiste en réponse à Léa Salamé, avant que cette dernière ne le reprenne : « Vous pourrez en parler lorsqu’Édouard Philippe sera présent. Pour l’instant, je vous interroge sur l’assassinat de ce professeur de la République (
Dominique Bernard assassiné

au lycée d’Arras)« 

. Que ce soit Dominique Bernard, qui a perdu la vie ce vendredi, ou les victimes en Israël et à Gaza, pour Philippe Lellouche, cela revient au même. Il ne comprend pas le « silence » de certaines personnalités.

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Philippe Lellouche souhaite que les personnalités s’expriment

« Qu’est-ce que signifie ce silence ? Où sont-ils tous ? Les artistes qui réagissent à tout et à rien, qui s’expriment sur tous les sujets. Et soudain… », a-t-il regretté au départ, avant d’ajouter : « Je pense à une star qui est un ami, que je ne nommerai pas, et qui a soudainement publié des photos de légumes du jour hier matin. Où sont les drapeaux israéliens ? Pourquoi n’y en a-t-il pas ? Que se passe-t-il ? »

« La manifestation dans le 16e arrondissement n’a attiré que très peu de non-Juifs », a alors remarqué
Christophe Dechavanne

, avant que Philippe Lellouche ne renchérisse : « Où sont les féministes ? On s’indigne et on manifeste contre un geste déplacé dans le métro, mais lorsque des femmes sont atrocement agressées, personne ne réagit. » L’artiste déplore un « manque de courage » qu’il considère comme un « courage de bas étage ». « C’est simplement dire ‘non, je ne suis pas d’accord avec les terroristes’. Cela n’a rien à voir avec ‘je ne suis pas d’accord avec ce qui se passe en Israël’. Ça, tout le monde a le droit de ne pas être d’accord« , a-t-il conclu, toujours aussi remonté.

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R.F

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