En images – Gabriel Attal nommé premier ministre : son choix tout particulier pour entrer à Matignon

« Cher Gabriel, tout d’abord bienvenu à Matignon« . C’est en ces termes qu’Élisabeth Borne a accueilli son successeur,
Gabriel Attal à Matignon

, ce 9 janvier 2024. La veille, la cheffe du gouvernement avait démissionné de ses fonctions, avant qu’
Emmanuel Macron ne nomme

, ce jour, le jeune ministre de l’Éducation à son poste.

Il a rejoint Matignon à pied

Le nouveau Premier ministre

 a pris la direction de l’Hôtel de Matignon après avoir quitté à pied la rue de Grenelle où se trouve le ministère de l’Éducation nationale. Il était accompagné de Fanny Anor, sa directrice de cabinet et Louis Jublin, son conseiller en communication. Le nouveau Premier ministre a traversé la cour de Matignon tandis qu’Élisabeth Borne l’a accueilli en bas des marches. Cette dernière l’a accompagné dans son bureau pour évoquer avec lui les dossiers en cours.

De retour sur le perron, 
Élisabeth Borne

s’est adressée à son successeur en ces termes : « Tu es la détermination et l’énergie pour mener une équipe et porter les projets nécessaires pour notre pays. Tu as aussi cette volonté de tenir, de respecter la parole donnée en te sachant dans cette fonction. J’ai confiance et je t’adresse tous mes vœux de succès. Tu peux compter sur moi pour t’y aider. Il en va de la réussite de notre pays et c’est finalement la seule chose qui compte ».

« Le plus jeune Premier ministre » nommé par le « plus jeune président de la Ve République »

Et Gabriel Attal de lui répondre qu’il voyait en elle « un exemple« . « Nous savons tous ce que nous te devons » lui a-t-il dit, en la tutoyant comme elle l’a tutoyé. Et de rappeler que le « plus jeune président de la Ve République » avait aujourd’hui nommé « le plus jeune Premier ministre« , et qu’il y voyait là un symbole « d’audace et de mouvement ».

Et d’adresser également une pensée « pour Edouard Philippe, qui fut le premier à me faire confiance. Pour Élisabeth, que je remercie pour sa confiance. Et pour Jean Castex, avec qui j’ai tant appris. (…) Je sais ce que notre famille politique et la France lui doit« .

F.A