« Un véritable baisodrome » : la maison de Valbuena au coeur de sordides rumeurs

C’est un procès qui va beaucoup faire parler de lui dans le monde du foot. Depuis le 20 octobre 2021 s’est ouvert à Versailles le procès de « l’affaire de la sextape » qui traîne depuis plusieurs années maintenant. En octobre 2015, après une conversation entre Karim Benzema et Mathieu Valbuena, les choses s’emballent et l’ancien joueur de l’OM comprend qu’il est victime d’un chantage de la part de personnes peu recommandables. Refusant de payer, le footballeur de 37 ans décide de faire appel à la justice pour régler ce conflit.

Depuis hier, les accusés défilent au palais de justice et l’un d’entre eux s’est montré particulièrement loquace. Interrogé pour son implication dans cette affaire, Mustapha Zouaoui avait indiqué avant son témoignage qu’il aurait quelques révélations à faire. « Cet après-midi, c’est moi, ça va être du lourd », prévient-il les journalistes présents. Et c’est peu dire qu’il a tenu parole ! Invité à plusieurs reprises au domicile de Mathieu Valbuena selon ses dires, il explique que les soirées étaient mouvementées. « Chez lui, c’était un baisodrome. À quatre sur une fille… Une horreur », raconte-t-il dans des propos rapportés par la journaliste Mathilde Lemaire de France Info.

Si j’avais voulu le faire chanter, j’aurais eu 1000 fois l’occasion avant

Une information pour le moins étonnante de la part de Mustapha Zouaoui qui assure qu’il aurait pu en faire usage. « Si j’avais voulu le faire chanter, j’aurais eu 1000 fois l’occasion avant« , assure celui qui est décrit comme le « cerveau » de l’histoire.

Si Karim Benzema n’est pas présent au procès, Mathieu Valbuena a lui déjà commencé à livrer sa version des faits et on sent bien que cette histoire l’a profondément marqué. Avec ces révélations très intimes, on imagine qu’il aura sûrement un droit de réponse dans les prochains jours.

Karim Benzema encourt jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Il reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’à son jugement définitif.