Disparition de Delphine Jubillar : Un couteau comme arme du crime ? Un codétenu balance !

Considéré comme le suspect numéro un dans la disparition de Delphine Jubillar, Cédric est le dernier à avoir vu l’infirmière d’Albi en vie. Incarcéré à la prison de Toulouse-Seysses depuis le mois de juin 2021, le peintre-plaquiste de 34 ans continue de clamer son innocence mais les dernières confidences de l’un de ses anciens codétenus risquent de mettre à mal son argumentaire. Selon Le Parisien, Marco aurait dévoilé aux enquêteurs en charge de cette affaire de nombreuses confidences du compagnon de Séverine qu’il aurait faites peu avant sa libération à lui et un autre codétenu.

Selon cet homme de 36 ans d’origine Corse, un autre prisonnier aurait été témoin des confessions du papa de Louis et d’Elyah, par fenêtres interposées. Cédric leur aurait indiqué avoir ôté la vie de son épouse, avec un couteau. Moqueur vis-à-vis des enquêteurs, il leur aurait ainsi confié : « Ces abrutis, ils n’ont même pas trouvé le couteau« . Interrogé par les gendarmes, cet autre codétenu du peintre-plaquiste aurait gardé « une vision exécrable de Cédric Jubillar » qui avait un « comportement insupportable« .

Selon les révélations de Marco, Cédric aurait enterré le cadavre de son épouse près d’une ferme qui a brûlé à Cagnac-Les-Mines. Une zone qui devrait être prochainement l’objet de « fouilles de grande ampleur » selon Le Parisien. Selon Marco, Séverine serait dans la confidence du lieu où se trouve le cadavre de Delphine. Cédric lui aurait d’ailleurs demandé de déplacer le corps de l’infirmière à sa sortie de prison, avec son aide.

Suite à ces révélations, la jeune femme avait été interpellée le 15 décembre dernier pour « recel de cadavre ». Interrogée par les gendarmes de Gaillac, elle n’avait finalement été retenue que 38 heures, sur les 48 heures légales, faute de preuves.

Soucieux que la vérité éclate dans l’affaire Jubillar, Marco a indiqué qu’il souhaitait que la justice apporte des réponses aux enfants du couple Jubillar. Pour prouver sa bonne foi, il aurait ajouté qu’il n’avait absolument rien à gagner dans cette affaire, étant donné que sa libération était imminente (l’homme a été libéré en octobre 2021 selon Le Parisien).

Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.