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Swann Arlaud obligé de faire des photos de lui nu… chez sa mère ! L’acteur s’explique

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Swann Arlaud donne la réplique à Emmanuelle Devos dans le film « Vous ne désirez que moi ». Pour obtenir le rôle de Yann Lemée, le comédien a dû donner de sa personne.

Il incarne le dernier amour de Marguerite Duras dans le nouveau film de Claire Simon, Vous ne désirez que moi. Diffusé en France depuis le mercredi 9 février 2022, le long-métrage dévoile Swann Arlaud sous toutes ses coutures, puisqu’il se compose de longs plans séquences et de nombreux dessins érotiques. A ce propos, le comédien a une anecdote plutôt amusante qu’il a dévoilé au journal Libération. Il n’a pas exactement posé nu pour l’illustratrice qui a réalisé ces croquis… mais lui a tout de même filé un sacré coup de main.

J’étais en week-end chez ma mère…

« Judith Fraggi a fait les dessin, et je crois que Claire n’était pas satisfaire des premiers, explique l’acteur de 40 ans au journal quotidien. Elle m’appelle un jour en disant : ‘Est-ce que tu pourrais faire des photos de toi un peu nu, dans des positions ?’ J’étais en week-end chez ma mère… alors j’en ai fait quelques-unes. Elle voulait un peu de musculature mais ça, je ne voyais pas où on allait la trouver. » Une jolie manière de participer à l’érotisme du film sans trop en dévoiler.

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Mon beau-père était assez proche d’elle

Swann Arlaud incarne Yann Lemée au cinéma. L’écrivain avait partagé les 16 dernières années de la vie de Marguerite Duras. Le comédien, lui-même, avait lui-même eu la chance de la croiser à plusieurs reprises durant son enfance. « Mon beau-père, qui était chef opérateur, était assez proche d’elle, donc j’ai des souvenirs de cette maison, rappelle-t-il. C’était une figure qui faisait partie des amis de mes parents, il n’y avait rien de sacré là-dedans pour un enfant. Elle faisait à manger, refusait de faire raccorder son piano parce que ça coûtait trop cher, mais jouait quand même dessus. Il y avait bien quelque chose d’imposant mais c’est plus tard, en la lisant à 20 ans, que j’ai compris que c’était une sorte de monument…« 

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Retrouvez l’interview intégrale de Swann Arlaud dans le journal Libération du 9 février 2022.

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