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Décès de Peter Ikin : son compagnon Alexandre Despallières est mort, 4 mois avant son procès

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Soupçonné d’avoir empoisonné et tué son ancien amant, le riche Australien Peter Ikin, Alexandre Despallières restera finalement innocent… Le Français est en effet décédé fin janvier, quatre mois avant son procès devant la cour d’assises de Paris.

Nouveau rebondissement dans l’affaire Peter Ikin, et quel rebondissement… Mardi 15 février 2022, Le Parisien a rapporté le décès de son ex-amant Alexandre Despallières. Ce dernier devait être jugé en juin prochain devant la cour d’assises de Paris pour l’assassinat de son ancien compagnon, l’Australien Peter Ikin, ancien dirigeant de Warner Music. Selon nos confrères, celui qui était surnommé le « bel Alex » est mort le 26 janvier dernier à l’hôpital Bichat à Paris, où il avait été transporté par le Samu après avoir fait un malaise. Il avait 53 ans.

« Son mari m’a remis un certificat de décès aujourd’hui (mardi)« , a indiqué son avocate Laure Heinich à l’AFP. L’ancien compagnon du patron de la compagnie de disques en Australie, proche d’Elton John, Rod Stewart et de Madonna, était accusé d’avoir empoisonné le producteur pour faire main basse sur sa fortune, estimée à 22 millions d’euros. Il était également poursuivi pour faux et usage de faux. Il devait comparaître devant la cour d’assises de Paris du 7 au 17 juin. Alexandre Despallières a toujours nié être impliqué dans la mort de son ex-amant. « J’ai plein de défauts, mais je n’ai jamais fait de mal à quiconque. Je ne couchais pas pour avoir de l’argent. Et je n’ai jamais tué personne« , avait-il clamé auprès du Parisien en 2012.

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Comme le rappelle l’AFP, le 12 novembre 2008, Peter Ikin, millionnaire australien de 62 ans, est retrouvé mort dans un hôtel parisien. L’autopsie conclut à une mort naturelle et son corps est incinéré à la demande de son compagnon… mais contre la volonté de sa famille. Des doutes émergent et Gary Perritt, neveu et ayant droit du défunt, porte plainte en décembre 2009. Une analyse toxicologique sur des organes conservés révèle alors une dose mortelle de paracétamol dans le sang, l’équivalent de 40 cachets. « La police me dit qu’il est mort d’une défaillance cardiaque. Et moi, je lui aurais mis 40 comprimés dans la bouche ? Tout le monde savait qu’il prenait de la coke. Peter passait son temps à prendre des médocs« , avait répondu le principal suspect, toujours auprès du Parisien.

Il est certes mort innocent mais le mal est fait

Une enquête pour assassinat avait révélé qu’Alexandre Despallières, habitué du monde de la nuit et du show-business, avait renoué avec le producteur, rencontré vingt ans plus tôt aux Etats-Unis, quelques mois avant son décès. Alexandre Despallières lui aurait alors fait croire qu’il était devenu extrêmement riche et qu’il souhaitait lui léguer sa fortune alors qu’il était en train de mourir d’une tumeur au cerveau. Sauf que le « bel Alex » n’était ni devenu riche ni ne souffrait de cette pathologie.

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Les deux amants avaient conclu au Royaume-Uni un « civil partnership » (union civile) désignant Alexandre Despallières comme légataire universel mais ce document n’est pas reconnu par le droit australien. Les enquêteurs soupçonnaient M. Despallières d’avoir produit, afin de lever cet obstacle, un faux testament après le décès d’Ikin. Mis en examen en juin 2010, Alexandre Despallières avait été remis en liberté en février 2012 pour raison médicale et placé sous contrôle judiciaire. Un juge d’instruction avait décidé son renvoi aux assises en mai 2020.

« La justice a détruit la vie d’Alexandre et a ruiné sa réputation, a commenté son mari, Guillaume Despallières, auprès du Parisien. Il est certes mort innocent mais le mal est fait. C’est un drame humain. » Le procès aura lieu mais avec seulement deux coaccusés poursuivis pour faux et complicité d’usage de faux en écriture.

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