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Philippe Poutou : Le candidat à la présidentielle « qui fait peur » convoqué par la police

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Fort de ses parrainages suffisants pour entrer véritablement dans l’arène de la présidentielle, Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) doit aussi faire face à la justice après ses propos sur la police cet automne. La candidat sans filtre qui a marqué François Fillon lors du débat de 2017 bénéficie toutefois d’un délai, en raison de la campagne pour les élections.

Alors qu’il fête l’obtention de ses plus de 500 parrainages pour pouvoir valider sa candidature à la présidentielle et « faire peur » comme en 2017 lors du débat télévisé avec les autres participants, Philippe Poutou a également rendez-vous avec la justice. Une enquête vise le leader politique du mouvement pour ses déclarations d’octobre sur « la police [qui] tue« . Cependant, sa convocation devant les enquêteurs prévue mardi 8 mars 2022 a été reportée sine die pour cause d’élection, a appris lundi l’AFP de sources concordantes.

Dans un communiqué diffusé le 7 mars sur Twitter, le Nouveau Parti Anticapitaliste a annoncé que son candidat « a en effet récemment reçu une convocation pour être auditionné par la police dans le cadre d’une enquête pour ‘injure publique envers une administration publique' ». « Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin semble donc avoir mis ses menaces à exécution, lui qui avait annoncé porter plainte contre Philippe Poutou après que celui-ci eut dénoncé les violences et crimes policiers », poursuit le parti d’extrême gauche.

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Dans le même communiqué, le NPA annonce le « report » de cette convocation, qui serait intervenu « une fois que [le parti a] annoncé avoir réuni plus de 500 parrainages« , indispensables pour se présenter à la présidentielle, et officiellement validés lundi par le Conseil constitutionnel. Une source proche du dossier a confirmé ce report pour cause de présidentielle. Selon la convocation à la Brigade de la répression de la délinquance contre la personne (BRDP) diffusée par Philippe Poutou lundi sur Twitter et datée du 4 février, le candidat était convoqué en qualité de suspect, sous le régime de l’audition libre, pour des déclarations datant du 13 octobre. « La police tue, évidemment la police tue« , avait déclaré ce jour-là le célèbre ouvrier de Ford.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé en réaction avoir déposé plainte pour injure publique pour ces propos « insultants » et « indignes », tandis que ce dernier renchérissait en accusant le ministre de « donner le feu vert à la police pour frapper« . Le parquet de Paris a confirmé lundi avoir ouvert une enquête le 8 novembre. Selon deux sources proches du dossier, l’enquête a été ouverte suite à la plainte du ministère de l’Intérieur.

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Le politique de 50 ans veut pouvoir entrer dans l’arène médiatique avec un débat musclé, comme celui auquel il avait participé en 2017. Face à François Fillon ou encore Marine Le Pen, il avait assuré ses positions et notamment déclaré : « Nous, quand on est convoqué par la police, on n’a pas d’immunité ouvrière. » Des bruits de couloirs ont indiqué que le parti d’Emmanuel Macron, désormais officiellement candidat, ne souhaitait pas que le président se retrouve face à lui, voulant éviter d’être au centre des attaques. Le leader sans filtre avait alors réagi sur Twitter : « C’est dommage ça Emmanuel Macron, on a pourtant plein de choses à te dire. Visiblement il va falloir venir te chercher.« 

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