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« Pas sûr que ça soit une très bonne idée » : Stéphane Bern désavoue une idée d’Emmanuel Macron…

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Une mesure qui pourrait faire débat… Lors de son premier meeting de campagne ce lundi soir, Emmanuel Macron s’est dit favorable à la suppression de la redevance, une taxe reversée à l’audiovisuel public. S’il n’est pas le seul à avoir défendu cette proposition, plusieurs voix se sont également élevées contre, notamment celle de Stéphane Bern.

Entre ses émissions de télé et de radio, ses combats pour défendre le patrimoine français et en attendant de le retrouver pour l’Eurovision,Stéphane Bern était interrogé ce mercredi par BFM Marseille sur l’une des propositions phares du premier meeting d’Emmanuel Macron : la suppression de la redevance. En effet, en déplacement à Poissy, le président, candidat à sa propre succession, avait proposé de se passer de cette taxe dédiée à l’audiovisuel public.

Une somme de 138€ qui concerne une grande partie des Français et qui sert (entre autres) à payer les chaînes du service public, à la télévision ou à la radio (France 2, France 3, France 5, France Info, Radio France…). Un investissement très important pour le présentateur de Secrets d’histoire, favorable à la redevance. « Je ne me cache pas d’être toujours favorable à la redevance télé. Je ne suis pas sûr que ça soit une très bonne idée [de la supprimer]« .

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« C’est ce qui garantit l’indépendance du service public de la télévision et de la radio« , a-t-il argumenté, comme l’avaient fait plusieurs journalistes avant lui. Et c’est aussi l’assurance de voir certains programmes que l’on ne voit pas ailleurs, comme la cérémonie des Victoires de la Musique Classique. « Il n’y a que sur le service public qu’on peut la voir (…) C’est la noblesse du service public que d’offrir au grand public un accès à cette culture« .

Répondant à ces craintes, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a défendu la mesure controversée, expliquant que les financements ne seraient pas coupés, simplement que la taxe serait supprimée. « Ce que nous proposons de supprimer, ça n’est pas le financement, c’est l’outil, c’est-à-dire la redevance, c’est-à-dire faire payer à 28 millions de Français 138 euros, quels que soient leurs revenus« , a-t-il expliqué sur France Inter, sans plus de précisions.

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Ce lundi, à Poissy, Emmanuel Macron avait martelé cette mesure qui fait débat, expliquant qu’il donnerait « évidemment les garanties d’indépendances nécessaires« . Pour rappel, il n’est pas le seul à vouloir supprimer la redevance : Eric Zemmour, Valérie Pécresse et Marine Le Pen le proposent également.

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