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Yvan Colonna : Des images du berger deux mois avant sa mort dévoilées

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Six jours après les obsèques d’Yvan Colonna, mort des suites de ses blessures après une agression dans la prison d’Arles où il était détenu, BFM TV a dévoilé des images du berger enregistrées deux mois avant sa mort. Il était transformé.

En 2003, Yvan Colonna était arrêté après quatre années de cavale pour éviter la prison après l’assassinat du préfet Claude Erignac. Un cliché de lui, les cheveux longs, avait alors circulé. A l’époque, Yvan Colonna était âgé de 43 ans. Aucune photo de lui n’avait fuité depuis. Jusqu’à ce que BFM TV ne se procure une vidéo de lui enregistrée en janvier dernier et dévoilée ce jeudi 31 mars. On découvre Yvan Colonna, 61 ans, en pleine partie d’échecs et conversation avec un codétenu basque, également indépendantiste. Ses presque vingt années passées en prison n’ont pas fait changer son discours sur l’autonomie de la Corse mais physiquement, Yvan Colonna n’était évidemment plus le même. Le berger est rasé, les traits sont fatigués mais le regard ne fait aucun doute sur l’authentification d’Yvan Colonna. Les images avaient été prises à l’aide d’un téléphone portable deux mois avant sa mort.

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Yvan Colonna purgeait sa peine a priori sans histoire. Ses cinq heures de sport quotidiennes lui permettaient de tenir mais la séance qu’il a suivie le 2 mars dernier a pris une tournure dramatique. Un autre codétenu s’en est violemment pris à lui, sous l’oeil des caméras de surveillance, lui assénant de nombreux coups avant de l’étouffer à l’aide de sac plastique. Dans le coma, Yvan Colonna avait été transporté à l’hôpital d’Arles avant un transfert à La Timone à Marseille. Durant trois semaines, les médecins ont tenté de lui sauver la vie, en vain. Le 21 mars dernier, le berger corse meurt des suites de ses blessures à l’âge de 61 ans.

Le geste de son agresseur, personne ne le comprend, encore moins Stéphanie, la femme d’Yvan Colonna, et leur fils Joseph, qu’il n’avait pas vu pendant très longtemps. Entendu par les policiers, le codétenu a expliqué son geste, déclarant que sa victime avait tenu des propos blasphématoires : « On ne peut pas insulter Dieu sans en subir les conséquences. […] Quand on abordait le sujet de Dieu, il se faisait procureur […]. Il disaitmais pourquoi Dieu laisse mourir des enfants’ […] il blasphémait » relate Le Parisien . De son propre aveu, il déclarait qu’Yvan Colonna et lui n’étaient presque jamais d’accord mais que cette fois-ci, l’échange avait été trop loin : « Je suis rentré dans une colère froide. Je n’étais pas agité. C’est là que je vous ai dit que Dieu devait riposter à travers mes mains« . Les obsèques d’Yvan Colonna ont eu lieu le 25 mars dernier à Cargèse d’où il était originaire et où une foule s’était rassemblée pour un dernier adieu.

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