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Jacques Rançon, tueur en série : ce raté des forces de l’ordre qui aurait pu tout changer !

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Entre 1998 et 1999, 2 meurtres et une tentative se produisent à Perpignan. Les victimes et le mode opératoire possèdent beaucoup de similitudes mais il faudra des années pour que le lien soit fait entre tous ces drames et que le coupable – Jacques Rançon, aujourd’hui face à la justice pour l’affaire Isabelle Mesnage – soit condamné. « Faites entrer l’accusé » avait apporté des explications sur cette enquête compliquée.

De nouveau dans les médias en raison de son procès en appel pour l’effroyable meurtre d’Isabelle Mesnage qui a eu lieu en 1986, Jacques Rançon a été condamné en 2018 pour deux autres meurtres, une tentative de viol ainsi qu’une tentative de meurtre. Pour ce dernier cas, la victime est Sabrina. Cette rescapée de l’enfer a dû attendre des années avant que son agression puisse trouver son coupable. Une enquête qui s’était soldée par un non lieu après les faits en 1998 à Perpignan. Tant de temps à vivre avec le traumatisme d’un acte d’une effroyable violence qui lui a laissé une cicatrice de 32cm sur le corps et celui de savoir le criminel en liberté. Dans l’épisode de Faites entrer l’accusé sur France 2 consacré à Jacques Rançon, une explication est donnée.

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Une nuit de mars 1998, Sabrina, 19 ans, qui attend son petit-ami au pied de son immeuble, croise un quadragénaire alcoolisé. Ne tenant pas debout, la jeune femme l’aide à se relever et se retrouve entraînée sous le porsche. C’est là qu’il lui fait vivre l’horreur, lui plantant un couteau dans le ventre. Ses hurlements sont entendus par une habitante du quartier qui réussit à faire fuir le tueur. Malgré l’horreur de la scène qu’elle a vécue, Sabrina a pu décrire le coupable : très grand, les cheveux châtains, une quarantaine d’années, il a des yeux bleus. Il a les dents toutes abimées, toutes cariées, noires.

« Une tentative de meurtre, au couteau, dans le quartier de la gare, sur une jeune femme de vingt ans, trois mois après le meurtre de Mokhtaria, ça devrait rappeler des choses aux policiers ? » se demande le présentateur et journaliste Rachid M’Barki. Mais les choses ne vont pas se dérouler comme cela, détaille son confrère Dominique Rizet : « L’agression de Sabrina va être prise par la sécurité publique de Perpignan, le commissariat de police. L’autre affaire, celle de Mokhtaria, c’est la police judiciaire de Perpignan qui est en charge, avec un juge d’instruction. Dans l’affaire Sabrina, le parquet ne va pas ouvrir d’informations, donc encore moins prévenir le juge d’instruction qui travaille sur le dossier Mokhtaria. C’est un vrai raté entre les services de l’Etat.« 

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Moins d’un an plus tard, l’agression de Sabrina va être classée sans suite en 1999 au motif que l’auteur est inconnu. Il va falloir attendre quinze ans pour que cette affaire ressorte grâce à la persévérance de deux avocats spécialisés dans les cold cases, Corinne Herrmann et Didier Seban, et les avancées scientifiques qui ont permis de déceler l’ADN de Jacques Rançon.

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