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Le rappeur Moha La Squale incarcéré : que lui est-il reproché ?

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La cour d’appel de Paris a confirmé ce jeudi 30 juin le placement en détention provisoire, pour non-respect de son contrôle judiciaire, de Moha La Squale, le célèbre interprète de « Ma belle » ou encore de « Benita ».

Mis en examen depuis juin 2021 pour « agression sexuelle » et « violences » sur d’ex-compagnes, Moha La Squale avait été arrêté mi-juin à la Gare du Nord, à sa descente d’un train en provenance d’Allemagne, pour non-respect de son contrôle judiciaire. Il avait ensuite été placé en détention provisoire, une décision dont il a fait appel.

Ce jeudi, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris, Moha La Squale a comparu en survêtement gris et noir, cheveux longs détachés. Les magistrats ont confirmé son placement en détention provisoire, selon la source judiciaire. Son avocate Me Elise Arfi n’a pas souhaité commenter cette décision. Mais elle s’était exprimée à l’époque de la mise en examen de son client. « Les faits sont contestés et nous sommes satisfaits qu’une information judiciaire soit ouverte car M. Bellahmed a la ferme intention de se défendre, ce qu’il a déjà commencé à faire » avait-elle déclaré.

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Un complot perpétué pour me nuire

Violences par conjoint, agression sexuelle par conjoint, menaces de mort par conjoint et séquestrations sur différentes victimes… Les chefs d’accusation sont nombreux pour le rappeur, lui qui a fait l’objet d’au moins six plaintes, pour la plupart révélées en septembre 2020. Une période qui coïncide avec l’émergence du mouvement #MeToo, qui vise à libérer la parole des femmes qui sont victimes de violences, notamment le viol et les agressions sexuelles. Une initiative qui s’est déclinée dans le monde de la musique française avec le hashtag MusicToo. Un outil qui a recueilli plusieurs centaines de victimes.

« Je n’ai jamais au grand JAMAIS levé la main sur une femme. Ce complot a été perpétué pour me nuire », s’était défendu l’artiste fin avril 2021 sur Twitter, alors qu’il venait d’être condamné à six mois de détention à domicile, sous surveillance électronique, pour refus d’obtempérer, outrage et rébellion, en marge d’un contrôle de police.

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Il avait été l’une des révélations de l’année 2018, auteur d’un premier album « Bendero » plébiscité par le public (disque d’or, plus de 50.000 exemplaires vendus) et la critique. Il avait également connu plusieurs succès avec ses singles comme « Ma belle » ou « Santa Monica », tous deux sortis en 2019.

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