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Paul Bocuse trahi ? Le fils de l’icône de la gastronomie, Jérôme, est en guerre

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Synonyme de l’excellence gastronomique, le nom de Paul Bocuse est au coeur d’une guerre désormais, qui va se terminer au tribunal. Elle oppose le fils du défunt chef à l’Institut qui porte son nom. Au regard du prestige que représente ce patronyme en France, les enjeux sont de taille.

Célèbre et prestigieux établissement, l’institut Paul Bocuse est en guerre avec le fils du défunt chef, Jérôme. Ce dernier réclame une redevance à l’école située à Ecully dans le Rhône, dont le montant est trop élevé selon son directeur Dominique Giraudier qui s’est exprimé auprès du Progrès. Si elle ne paie pas, elle pourrait perdre le droit de porter le nom de la figure de la gastronomie française. Cela fait vingt ans que cette école culinaire et hôtelière d’enseignement supérieur, reconnue par l’Etat, s’appelle Bocuse. L’affaire devrait être jugée en 2023 devant les tribunaux, après des tentatives de médiation vaines.

« Une convention avait été signée en 2002 par Paul Bocuse et Gérard Pélisson tous deux investis dans la création et le développement de l’école, qui permettait d’utiliser le nom jusqu’en 2037« , disait le directeur de l’institut dans Le Progrès. Il affirme que l’école n’a pas les moyens de payer la somme réclamée. Dans Le Figaro qui a longuement enquêté sur l’affaire, il précise : « Nous sommes fiers de porter le nom de Bocuse. S’il faut l’enlever, ce sera à contrecoeur. » Une position qui étonne l’avocate de Jérôme Bocuse : « C’est une histoire ancienne, qui date de Paul Bocuse. Aujourd’hui Jérôme Bocuse est le garant du nom, de la mémoire que le nom incarne et du respect des volontés de son père à ce sujet. Aujourd’hui, la justice va faire son travail.« 

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Jérôme Bocuse est ferme, il estime que l’Institut Paul Bocuse outrepasse ses droits et abîme l’image de son père en dilapidant son nom et cela fait trois ans qu’il tente de régler l’affaire. « Les valeurs prônées par mon père sont trahies. Personne ne nous volera son nom. Toute sa vie, il m’a répété à quel point il en était fier. Avec les autres entités à Lyon qui portent le nom de mon père, comme Les Halles Paul Bocuse et les Bocuse d’or, tout va très bien », explique-t-il dans les colonnes du Figaro. De quoi inquiéter les élèves et professeurs de l’institut Paul Bocuse, mais aussi les politiques. « Je ne pensais pas que cela irait aussi loin, soupire le maire, Sébastien Michel (LR). A Lyon, le consensus est une tradition. Quand des sujets sont d’un intérêt majeur pour le territoire, on trouve un compromis. » Les mots de Laurent Wauquiez , président de la région Rhône-Alpes, les mots sont encore plus fort, au regard du rayonnement de l’Institut : « c’est un gâchis terrible. »

Une famille complexe mais unie au nom du père ?

Une guerre déclarée par un membre du clan complexe Bocuse. En effet, polygame assumé, le chef a construit une famille atypique, qu’il a quittée physiquement en 2018 à l’âge de 91 ans. Il avait épousé Raymonde Duvert et le couple aura une fille, Françoise. Celle-ci a eu trois enfants (Candice, Stéphanie et Philippe) avec son mari, le célèbre chocolatier-pâtissier lyonnais, Jean-Jacques Bernachon. La deuxième compagne de Paul Bocuse, Raymone, est la mère de Jérôme, né en 1969 et que le chef a pu reconnaître quand son fils a eu 18 ans. Marchant sur les traces de son père, celui-ci est devenu cuisinier et a dirigé les restaurants américains de son père, avant de devenir, depuis son fauteuil en Floride, le directeur général du groupe Bocuse en 2016. Parent d’un garçon, il a choisi de lui donner le nom de son papa, Paul. Patricia Zizza est aussi l’une des compagnes de l’as des fourneaux et ils vivaient ensemble dès 1971.

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Un arbre généalogique compliqué mais le gendre de Françoise Bocuse, Vincent Le Roux, est clair sur les relations entre sa belle-mère avec le fils de Paul Bocuse : « Elle a 75 ans et lui 53 ans. Aujourd’hui, c’est une vraie famille qui a resserré les liens. Ils ont aussi solidifié la maison familiale avec des opérations capitalistiques croisées. »

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