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“Si tu ne vends pas…” : Christophe Willem dénonce l’étrange “chantage” auquel il a longtemps cédé et qu’il refuse aujourd’hui

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Il a été révélé au grand public en 2006 en remportant Nouvelle Star sur M6. Et, depuis, “La Tortue” comme l’appelait gentiment Marianne James, en a fait du chemin ! Alors qu’il a sorti, en septembre 2022, son sixième album Panorama –dont le titre PS : je t’aime écrit par Slimane est dans tous les esprits-, Christophe Willem semble revenir sur le devant de la scène avec une toute nouvelle maturité. En concert à Marseille ce samedi 8 avril 2023, nos confrères de La Provence se sont longuement entretenus avec le chanteur qui fait en effet montre d’une grande sagesse, puisant dans ses erreurs ou expériences traumatisantes passées, une toute nouvelle philosophie. Un Christophe Willem apaisé, presque libéré du regard des autres, dans le lâcher-prise. Si son dernier album, sorti cinq après Rio qui ne fut pas un succès, s’appelle Panorama, c’est bien que l’artiste avait envie “de prendre de la hauteur, du recul par rapport à ce qu’on observe… Et puis, la rue du Panorama, c’est une rue située juste à côté de celle de mes parents où je me suis souvent retrouvé quand j’étais ado, quand j’avais des moments assez compliqués.”, explique-t-il.

 

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“L’amour du public, c’est comme une histoire d’amour classique, il y a des hauts, des bas…“

Le chanteur se rappelle de ses débuts et des leurres liées à la célébrité : “Le regard des gens vous porte énormément mais il est souvent trompeur. Au tout début, on se sert de l’amour du public pour pallier à un manque d’amour-propre. Quand on compense comme ça, eh bien le jour où la lumière décroît, comme ce fut le cas avec l’album Rio, on retombe encore plus bas, parce qu’on a la sensation que c’est un rejet de vous. Il faut apprendre à se détacher de tout ça. Et alors, on comprend mieux que l’amour du public, c’est comme une histoire d’amour classique, il y a des hauts, des bas…“ analyse-t-il, avouant être “‘Un peu déçu’ (titre de l’une de ses dernières chansons, ndlr) d’avoir perdu autant d’années à ne pas (s)’épanouir totalement parce (qu’il avait) peur de ce regard des autres, de ce jugement constant.” Et quand nos confrères l’interrogent sur les arcanes de sa profession, Christophe Willem ne mâche pas ses mots : Ce n’est pas tant la notoriété qui est difficile, c’est le système. Quand vous faites partie de l’industrie du disque, il y a des obligations de résultat qui forcément vous éloignent de votre passion, l’écorchent. Il faut arriver à être déterminé par rapport aux gens qui gèrent ces aspects-là, et dire, moi, ce qui me concerne, c’est l’artistique. Après, la manière de vendre et les objectifs de résultat, ça vous concerne vous. Ce n’est pas mon problème. Ça demande du temps pour se détacher de ça et d’une forme de chantage : « Si tu ne vends pas tant ou tant, on n’est pas sûr de reconduire ton contrat ». Ce sont des choses qu’on peut entendre.”, déclare l’homme de 39 ans qui a su transformer ses erreurs passées en une riche et belle expérience artistique.

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F.V.

 

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