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Divertissement

“Jolie” “gracieuse”, “Je n’étais pas tout ça…”, Josiane Balasko revient sur les complexes de ses débuts et son combat pour devenir une “vedette”

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Après Emmanuel Macron, Gilles Lellouche, Camille Cottin, Julien Doré ou encore Virginie Efira, les journalistes du Papotin, atteints de troubles autistiques, accueillent ce samedi 22 avril 2023 la comédienne Josiane Balasko. Ce sont quelque trois millions de téléspectateurs qui suivent chaque mois ces entretiens du samedi à 20h30 sur France 2 depuis la rentrée de septembre. C’est même monté jusqu’à cinq millions lorsque le président Emmanuel Macron est venu dialoguer avec ces journalistes pas comme les autres. Car, souvent, les invités fendent l’armure face aux questions franches, poétiques, émouvantes ou drôles de leurs interlocuteurs. Avouant avoir toujours eu conscience d’avoir un physique différent de celui des autres jeunes filles de sa profession, la comédienne du Splendid confie avoir voulu en faire une force. “Il fallait être jolie, il fallait être gracieuse, et je n’étais pas tout ça.” A ses débuts, elle se sentait différente des autres : “Les jeunes filles jouaient des jeunes premières. Il n’y avait pas de rôles pour des filles qui n’étaient pas blondes aux yeux bleus, ou brunes, pulpeuses, explique-t-elle. Je me trouve plutôt normale, je me suis toujours trouvée dans la moyenne, pas belle, pas laide.

 

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“On glisse sur une peau de banane…”

Et la jeune femme de l’époque de s’interroger : “Pourquoi est-ce qu’il y a des garçons qui n’ont pas des physiques terribles et qui jouent ? Et pourquoi ça ne serait pas la même chose pour les filles ?” Loin d’être découragée, l’apprentie actrice a très vite compris qu’il lui fallait prendre son destin en main :  Je vais devenir vedette. Je voulais me créer mes propres rôles, parce qu’il n’y en avait pas à l’époque. J’ai créé des personnages qui font rire.” L’humour comme gage de réussite dans ce milieu aux règles trop conventionnelles : “On fait plutôt rire avec les défauts qu’avec les qualités. On fait plutôt rire parce qu’on tombe, parce qu’on glisse sur une peau de banane que parce qu’on fait un pas de danse très joli.” Et la suite de sa carrière, depuis l’épopée des Bronzés aux films plus tragi-comique comme Le Hérisson, prouve qu’elle a eu raison d’insister dans sa différence. Un discours qui a évidemment trouvé écho auprès de l’assistance du Papotin.
F.V.

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