« Leur but était que je sois déporté » : menacé et surveillé, Booba craint pour sa vie !

Cela fait des mois que Booba a déclaré la guerre à ceux qu’il surnomme les « influvoleurs ». Une guerre qui, selon ses dires, n’est pas sans risque. Pour cause… Invité exceptionnel du programme de Sud Radio, La culture dans tous ses états, animé par André Bercoff et Céline Alonzo, le célèbre rappeur a révélé avoir été victime de nombreuses « péripéties » à Miami. « J’ai eu une équipe de filature derrière moi, des trackers GPS sous mes voitures, une caméra infrarouge sur mon portail pour surveiller mes allées et venues. Ils ont payé des gens… Leur but était de me faire aller en prison, que je perde ma carte verte et que je sois déporté », a-t-il expliqué au micro de nos confrères ce vendredi 23 juin 2023.

@booba, invité exceptionnel de La culture dans tous ses états – @andrebercoff@alonzoceline ️ « J’ai retrouvé des trackers GPS sous mes voitures, une caméra infrarouge sur mon portail. C’est très grave ce que certains influenceurs ont essayé de faire ! »#Influvoleurs#Boobapic.twitter.com/GmYs9HeuDY

— Sud Radio (@SudRadio) June 23, 2023

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« C’était un combat personnel »

S’il affirme savoir qui se cache derrière ces opérations, l’interprète de Mona Lisa ne souhaite pas en dire plus. « Ce qui m’est arrivé est réel, a-t-il ajouté. Je l’ai déjà posté et c’est très grave. Au-delà du fait que ce soit des escrocs, c’était un combat personnel parce qu’ils ont vraiment voulu me faire du mal. » Surpris par les confidences de l’artiste, André Bercoff a tenu à souligner le fait qu’il pouvait se réjouir d’avoir « gagné » la bataille. En effet, « le 1er juin dernier, la loi qui encadre le secteur a été votée à l’unanimité par le parlement français », a précisé le journaliste. Une loi qui, pour Booba, ne signifie pas grand-chose.

« Tant que personne n’est puni ça ne vaut rien. Si la loi n’est pas appliquée… Ils ont escroqué maintes et maintes personnes, des centaines de milliers d’euros, des millions d’euros, ils ont gagné de l’argent à ne rien foutre, à voler les gens, sans talent, ils ne proposent rien, c’est la décadence. » Autrement dit, Élie Yaffa, de son vrai nom, n’est pas satisfait.

V.B