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Pierre Palmade : suite aux dernières annonces, la famille du bébé mort dans l’accident sort du silence et dénonce une « absurdité juridique » !

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« Une absurdité juridique ». Pour Me Mourad Battikh, il est inconcevable qu’une requalification de charges
soit effectuée pour Pierre Palmade

. Et pourtant, la décision rendue par le collège d’experts relayée par nos confrères du
 Parisien

ce jeudi 21 septembre, s’apprête bel et bien à le faire. Pour rappel, le 10 février 2023,
l’humoriste de 55 ans

a provoqué un accident de la route en Seine-et-Marne en percutant une voiture de face. À l’intérieur, trois personnes et notamment une femme enceinte qui a perdu son enfant après le choc.

Mais le rapport rendu ce jeudi montrerait que ce même bébé n’est pas né vivant. Il était bien viable, mais est mort avant l’accouchement. Et cela change tout. À présent, Pierre Palmade

ne serait plus mis en examen pour « blessures et homicide involontaire » mais seulement pour « blessures ». Une situation inacceptable pour l’avocat de la famille des victimes invité ce vendredi matin chez Apolline de Malherbe sur RMC

.

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Me Mourad Battikh abattu par le nouveau rapport sur Pierre Palmade

« Pour acquérir la personnalité juridique en France, il faut naitre vivant et viable », a-t-il rappelé dans un premier temps avant de préciser : « Viable, les experts s’accordent à dire qu’il faut que l’enfant ait passé 24 semaines et qu’il fasse au minimum 500 g. En l’espèce, on était à plus de 24 semaines, on était à un fœtus qui pesait 1 kg, donc il n’y avait aucune difficulté sur la viabilité. Pour être vivant, le législateur nous dit qu’il faut qu’il ait une première respiration en dehors du ventre de la mère. Dans cette expertise, on va nous expliquer qu’il n’est pas vivant parce qu’il est sorti mort, au sens juridique du terme. Et dans le même temps, qu’il n’est pas vivant à cause des suites directes de l’accident. Vous voyez l’absurdité. On explique qu’il ne peut pas être vivant à cause de l’accident, mais qu’il n’en emporte pas la personnalité juridique. »

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De fait, Me Mourad Battikh explique bel et bien qu’il ne devrait pas y avoir d’homicide retenu dans « ce dossier ». « Cela pose une vraie difficulté. On est face à une absurdité juridique. Les avocats que nous sommes dans mon cabinet comptent bien alerter le législateur et les magistrats qui auront à juger ce dossier. La notion de lier la vie à la première respiration ne convient pas et on voit les limites de ce raisonnement », regrette l’avocat avant de conclure : « On lie l’arrêt de la vie à l’arrêt du battement cardiaque. On dit que le cœur ne bat plus donc que la personne est morte. Là, le cœur battait, dans le ventre de la mère. Et même qu’il y a eu la césarienne, le cœur battait encore, avec de très faibles pulsations. Et on vient, cette fois, lier la vie à la première respiration. »

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La famille choquée, cet enfant « avait un prénom »

Cette modification qui pourrait être apportée au dossier est un énorme choc pour la mère qui a perdu son enfant. Son avocat indique en effet à Apolline de Malherbe que « cet enfant avait un prénom, qui avait été mûrement réfléchi pendant toute la grossesse par les parents ». « Il avait tout d’un enfant qui allait naître. Il avait sa chambre, il avait ses jouets qui étaient prêts, ses doudous », informe-t-il. Malgré cette nouvelle difficile à accepter, Me Mourad Battikh. Ne devrait pas demander de contre-expertise car « le résultat sera le même » selon lui. « Le problème n’est pas dans la conclusion des experts. Il est plus profond, il est à chercher à la racine », a-t-il conclu.

R.F

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