« Trop de femmes » dans les matinales : Apolline de Malherbe vient-elle de tacler Léa Salamé ?

Depuis 2020, et l’arrêt de « Bourdin Direct », c’est 
Apolline de Malherbe qui est aux commandes

de la matinale entre 6 h 30 et 8 h 30, sur RMC et BFMTV. Et la journaliste, méritante, a observé que sur ce créneau horaire qu’elle a travaillé dur pour obtenir, il y a aujourd’hui beaucoup de femmes qui lui font concurrence…

« Il y a presque trop de femmes »

C’est ce qu’elle a expliqué à nos confrères de TV Mag, assurant que « l’anomalie était plutôt avant« . À l’époque, dit-elle, « il y avait peu de femmes de l’autre côté, c’est-à-dire qu’il y avait très peu de femmes politiques, donc au fond, c’était un monde d’hommes mais aussi du côté des politiques ». Avec 
l’émancipation des femmes

dans la classe politique, l’audiovisuel a suivi et Apolline de Malherbe assure : « Aujourd’hui ça s’est totalement ouvert et c’est devenu parfaitement mixte. Dans un sens je trouve même qu’aujourd’hui, il y a presque trop de femmes ». Et d’ajouter avec humour : « Je ne vais pas jouer contre mon camp mais… »

Il faut dire qu’à la même heure,
sa grande concurrente n’est autre que… Léa Salamé

. Depuis 2014, accompagnée de Nicolas Demorand, la journaliste d’origine libanaise mène les interviews dans la matinale la plus écoutée de France, sur Inter.

Loin de le regretter, Apolline de Malherbe assume : « Au fond j’aime un monde d’échanges où chacun trouve sa place, et donc je trouve qu’on ne doit pas passer d’un extrême à l’autre. Ce qu’il faut justement c’est trouver un équilibre ».

« Nous avons une manière d’interviewé qui est différente »

D’autant que, les femmes ont 
elles aussi leurs places en interview.

Apolline de Malherbe précise en effet : « Je pense qu’on est différents et que nous avons une manière d’interviewé qui est différente, en tout cas on est chacun ce qu’on est. Moi je suis cette femme de 40 ans, qui a 4 enfants, qui du coup a une interrogation qui est peut-être celle de la ménagère de moins de 50 ans. Ce qui n’était peut-être pas le cas de ces hommes, (Alain Duhamel quand il parle de son époque), je crois que c’étaient des hommes qui ne remplissaient pas le frigidaire et qui se préoccupaient rarement de ça. Ou en tout cas, l’inflation, ils la voyaient sur des courbes économiques, ils la voyaient peu dans leur caddie ». Un véritable plaidoyer féministe.

F.A