Charles Aznavour : la mise au point importante de Grand Corps Malade sur le biopic

Un biopic pour lui rendre hommage. Charles Aznavour fait partie des légendes de la chanson française à l’image d’Edith Piaf, Jacques Brel, ou encore Serge Gainsbourg. L’interprète de La Bohème nous a quittés le 1er octobre 2018 dans sa maison des Alpilles en Provence. Cinq ans après sa disparition, Grand Corps Malade et Mehdi Idir ont décidé de lui rendre hommage. En 2024,
un biopic sur l’artiste

va voir le jour et
Tahar Rahim

a été choisi pour jouer son rôle.

Invité de l’émission le Code ce mercredi 18 octobre 2023, Grand Corps Malade a fait quelques confidences sur le projet et les coulisses de celui-ci. Il a révélé dans un premier temps que
le film devait voir le jour

il y a déjà quelques années, lorsque Charles Aznavour était encore vivant. « Ce film, on en parle depuis des années, on devait le commencer en 2017, 2018, on en avait parlé avec lui (Charles Aznavour). Il avait dit à Jean-Rachid Kallouch : ‘j’aimerais que tu t’occupes de ce film-là […] et j’aimerais bien aussi que ce soit Grand Corps Malade et Mehdi' », a révélé le slameur.

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Charles Aznavour devait jouer dans le biopic

Ce dernier assure également que le principal intéressé a donné son aval avant que
le projet ne soit lancé

. L’interprète de La Bohème a même souhaité avoir un oeil sur le tournage ou putôt, prendre part à ce long-métrage qui allait retracer la vie. « On devait même le faire avec lui. On devait écrire nous et après, évidemment, aller le voir, passer des week-ends chez lui, s’alimenter de mille anecdotes« , a révélé Grand Corps Malade.

Mais Charles Aznavour nous a quittés au moment même où le projet devait être lancé officiellement. C’est d’ailleurs pour cette raison que celui-ci a subi un r*tard dans sa production comme l’a confié l’artiste de 46 ans : « Au moment où on devait faire ce film, il est mort. Évidemment, on ne l’a pas fait à ce moment-là, on a laissé passer du temps ». Depuis, les années ont passé. Cela a permis aux équipes du film de prendre le temps de réfléchir au projet et le relancer. « On a envie de le faire, la famille a envie que ça se fasse. Mais on sait qu’il nous avait validés, qu’on était d’accord sur ce qu’on voulait raconter et ça aussi, ça nous amène de la force », a conclu le slameur, fier d’avoir obtenu la confiance de la légende de la chanson française.

R.F