« Vulgaire, excessif », pour la première fois, Magda Vavrusova, la compagne de Gérard Depardieu, prend la parole

Jeudi 7 décembre dernier,
Tristan Waleckx

et l’équipe de Complément d’enquête

se sont intéressés de près au monstre sacré du cinéma :
Gérard Depardieu

. Pour rappel, l’acteur de 74 ans a été accusé de viols et d’agressions sexuelles par la comédienne Charlotte Arnould en 2018. Deux ans plus tard, ce dernier était mis en examen. Outre cette première affaire, une enquête de Mediapart publiée en 2023 a mis en lumière les témoignages de 13 femmes accusant Depardieu de violences sexuelles. Malgré les vigoureuses contestations de ces allégations par le comédien dans une récente lettre ouverte publiée par Le Figaro, de nouvelles révélations dévoilées dans le programme culte diffusé sur France 2 mettent à mal sa position.

De Lucie Lucas à
Valérie Damidot

en passant par 
Faustine Bollaert

ou Juju Fitcats, nombreuses sont les personnalités à avoir réagi au dernier numéro de l’émission. S’ils sont nombreux à tourner le dos à Gérard Depardieu, le père de Julie, Guillaume, Roxane et Jean peut tout de même compter sur le soutien de ses proches. Notamment, celui de sa compagne actuelle, Magda Vavrusova.

#GerardDepardieu#amour#vérité#justicepic.twitter.com/v026d4M8dE

— Magda Vavrusova (@magdavavrusova) December 8, 2023

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« Gérard n’est pas seul »

Sur X, anciennement Twitter, cette dernière a dressé un portrait assez flatteur de son concubin. « Je suis tombé amoureuse en 2017 d’un homme unique, humain, insolent, provocateur, vulgaire, excessif, extraordinairement cultivé, talentueux comme personne, mais surtout libre… ».

« Gérard est un homme qui manque d’amour-propre et qui en public, se met en scène et cherche les bons mots pour attirer l’attention, quitte à déraper trop loin. Le personnage est haut en couleur, tonitruant, hyper sensible – C’est pour ça qu’on l’a aimé. C’est pour ça qu’on l’abhorre aujourd’hui », ajoute-t-elle.

Confrontée à la « meute » qui « hurle contre lui », Magda Vavrusova souligne l’importance de la « présomption d’innocence ». « Trop de haine nous fait dériver et ramène à ma mémoire les relents de cette dictature que j’ai fuie. » Et de conclure : « Gérard n’est pas seul. Il a nous, sa famille et la mienne et tous ceux qui croient encore en la justice ». Une prise de parole qui risque de faire jaser.

V.B