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Divertissement

Thomas Misraschi : la journaliste de 52 ans de TF1 a décidé de recourir à l’euthanasie

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C’est un témoignage qui fait froid dans le dos. Invité de C l’hebdo sur France 5 pour assurer la promotion de son livre Le dernier soir, publié aux éditions Grasset, le journaliste de TF1 Thomas Misraschi, révèle avoir d’ores et déjà planifié sa mort. Âgé de seulement 52 ans, l’homme, qui se révèle être en pleine forme, refuse l’idée de vieillir et de se retrouver dépendant de ses autres. Cette décision, mûrement réfléchie, Thomas Misraschi l’a prise à la suite du décès d’une amie proche, à 77 ans. C’est d’ailleurs à cette dernière qu’il consacre l’ensemble de son roman, qui fait la part belle à la mort dans la dignité, et, de facto, à la légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté en France, sous conditions.

 « Je ne veux pas des EHPAD, des trous de mémoire, de la vieillesse et des gens qui me torchent, tout ça je n’en veux pas. Moi, je veux vivre le plus dignement possible, le plus longtemps possible. Je sais que 75 ans, c’est tôt. J’espère que je serai en bonne santé à cet âge-là, mais je ne veux pas affronter ce qui vient après. C’est peut-être un manque de courage, c’est peut-être ce que vous voulez… mais mon plus gros problème, c’est ma petite fille, il faudra que je lui explique tout ça quand elle sera adulte, et quand je serai en mesure de parler avec elle de tout ça » explique celui qui évolue comme reporter à TF1.

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Son amie s’est suicidée pour ne pas devenir impotente

Auprès de La Tribune Dimanche il y a quelques jours, Thomas Misraschi avait révélé « (vouloir) mourir dans vingt-trois ans ». L’homme a déjà tout planifié, et entend mettre un terme à sa vie à 75 ans, s’il venait à devenir grabataire et un fardeau pour ses proches. Son amie, Jacqueline Jencquel, a qui il dédie son roman, n’est pas une inconnue du grand public. Il y a quelques années, son interview à Konbini avait fait le tour de la Toile. Militante pour l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), la septuagénaire avait annoncé qu’elle allait se suicider, pour ne pas être un fardeau pour sa famille : « Même si on vous met dans un Ehpad de luxe, on vous changera, on vous donnera des bains, on fera des séances de yoga, ce sera toujours infantilisant. On vous amuse comme si vous étiez un gamin, c’est très déprimant ».

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Dans l’impossibilité d’avoir recours à un suicide assisté en France, ou à une euthanasie, Jacqueline Jencquel a mis fin à ses jours à son domicile à 78 ans, le 29 mars 2022. Elle avait repoussé son suicide de quelques mois, pour pouvoir profiter de son dernier petit-fils, né au moment même où elle avait programmé sa première mort. Son témoignage bouleversant sur son choix d’une mort libre et éclairée, baptisé Terminer en beauté, a été publié par les éditions Favre en 2020.

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