⁠⁠Flavie Flament se paie Anny Duperey après sa sortie sur « les chasses aux sorcières » : « Je la plains ! »

Invitée de Yann Barthès dans 
Quotidien
 ce vendredi 16 février 2024, Flavie Flament a été invitée à réagir aux propos polémiques qu’a tenus Anny Duperey sur les ondes de RTL une semaine plus tôt. L’héroïne de la série Une famille formidable, qui a tourné avec 
Gérard Depardieu

dans de nombreux films, s’était ulcérée de « la chasse aux sorcières » qui visait les cinéastes accusés d’agressions et/ou violences sexuelles, et prenait ainsi la défense délicate et peu mesurée de Benoît Jacquot, 
Jacques Doillon

, et même Roman Polanski, arguant que les prises de parole « cinquante ou soixante ans après » étaient pour elle inaudibles. Une prise de parole qui a provoqué un vif émoi, et qui a conduit l’actrice septuagénaire 
à s’en justifier dans un communiqué

, sans toutefois s’en excuser.

Dans Quotidien, Flavie Flament, qui est l’une des premières célébrités françaises à avoir dénoncé publiquement 
son violeur

, en la personne du photographe David Hamilton, s’est dit « estomaquée » par les propos tenus par Anny Duperey, mais n’a pas tenu à lui faire son procès : « Je la plains de penser comme ça » a-t-elle simplement déclaré. Évoquant le lien qu’elle a tissé avec Judith Godrèche, Flavie Flament révèle ce sentiment de « connexion » qui les avait toutes deux habitées lorsqu’elles s’étaient rencontrées pour la première fois, comme si leurs souffrances s’étaient parlé : « À l’époque, je ne la connaissais pas, il y a quelque chose qui m’avait touchée de façon singulière chez Judith comme s’il y avait une sorte de connexion entre les personnes qui ont souffert des mêmes choses, et pourtant on avait parlé de rien. Il s’est passé quelque chose, j’ai le souvenir d’avoir été touchée par son extrême sensibilité, la façon dont elle me parlait, ce regard qui se voile ». À l’écoute des dénonciations faites par Judith Godrèche, très vite rejointe par 
Anna Mouglalis

et Isild le Besco, Flavie Flament explique « ne pas (avoir) été surprise ».

Elle en veut à David Hamilton de ne pas avoir affronté ses crimes

Dans ce même entretien, Flavie Flament est revenue avec émotion sur 
le suicide de son violeur
, le photographe David Hamilton. Quelques semaines suivant sa prise de parole, dans un livre autobiographique baptisé La Consolation, le Britannique avait préféré mettre fin à ses jours plutôt que d’affronter sa victime et la justice. À ce sujet, l’ex-femme de Benjamin Castaldi ne retient que « de la colère » et n’a aucune culpabilité : « J’ai ressenti une immense colère. Il n’a même pas été capable d’affronter les choses »regrette l’ancienne animatrice star de TF1. Son livre a eu d’énormes répercussions sur sa vie, puisque Flavie Flament a reconnu avoir perdu tout contact avec l’ensemble de sa famille : « Je n’ai aucun contact avec ma mère depuis plus de huit ans, ni avec l’ensemble de ce que l’on pourrait considérer comme ma famille, à part la sœur de mon père, que j’aime profondément. »