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Divertissement

Yann Barthès en larmes dans « Quotidien » après son hommage à Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot

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Dans l’édition de ce mardi 9 avril 2024 de l’émission
Quotidien

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animée par Yann Barthès, une discussion poignante a pris place autour du projet de loi sur la fin de vie. Jonathan Denis, président de l’association pour le droit de mourir dans la dignité, était d’ailleurs présent sur le plateau pour échanger avec l’équipe de journalistes.

Le projet de loi, présenté en Conseil des ministres en début de semaine, suscite un débat intense et soulève des questions cruciales sur la manière dont la société aborde la fin de vie et les droits des individus à décider de leur propre sort dans des circonstances difficiles.

Face à l’actualité, Yann Barthès a donc évoqué le cas de l’un de ses amis : Charles Biétry. Atteint de la maladie de Charcot, l’ex-journaliste sportif et directeur des sports de Canal+ a récemment salué le fameux projet. « J’ai réussi à bien vivre, je n’ai pas envie de mal mourir », écrivait-il sur X, anciennement Twitter. Et d’ajouter : « La maladie de Charcot m’a déjà privé de l’usage des jambes et de la parole. Bientôt ce sera la respiration accompagnée de souffrances pour moi et les miens. Cette loi, un premier pas, peut nous offrir liberté et dignité. Merci. »

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Yann Barthès ému sur le plateau de Quotidien

« Je voudrais saluer ce soir un homme qu’on aime beaucoup, un homme avec qui il m’arrive d’échanger et qui nous regarde ce soir, comme tous les soirs, qui ne manque jamais de réagir à l’émission, de dire du bien de toi, Ambre (Chalumeau), par exemple, quand tu dis quelque chose qui le touche, ou d’Étienne (Carbonnier) quand il parle du carnaval de Dunkerque d’où vient sa femme« , a confié Yann Barthès avec émotion. 

« Ce matin quand je lui ai parlé du thème de l’émission, il a souhaité que je lise un extrait de sa tribune parue dans le journal ‘L’Équipe’ il y a quelques semaines, et je fais le faire », ajoutait-il avant de lire un morceau du texte : « Laissez-moi mourir tranquille ».

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« Les trois coups frappés discrètement à la porte de ma chambre auraient dû m’alerter, l’entrée de trois médecins aux visages impassibles aurait dû m’inquiéter, leurs paroles impitoyables m’annonçant cette maladie de Charcot auraient dû m’angoisser. Donc j’allais mourir et… je n’avais pas peur« , a-t-il lu la voix tremblante. « Je respecte la position de ceux qui, en bonne santé pour l’immense majorité, ne pensent pas comme moi mais je leur dis ‘laissez-moi mourir tranquille’. Je leur dis aussi ‘laissez-moi continuer à combattre la maladie’. Et je dis à tous mes copains malades ‘accrochez-vous, les recherches avancent. Quelques-uns d’entre nous seront peut-être sauvés.’ Pas moi sans doute mais au moins j’aurais vu une première avancée, encore insuffisante, dont je pourrai profiter. Et qui me permet de conclure que c’est un petit pas pour l’humanité mais un grand pas pour la dignité ». Une séquence riche en émotions.

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V.B 

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