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Anne Roumanoff explique pourquoi elle ne porte (presque) plus de rouge (EXCLU)

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Purepeople : Êtes-vous « bien » ou « presque bien » ?

Anne Roumanoff : Je ne vais pas bien! Je suis très heureux d’être de retour sur scène. Cela fait deux ans que j’ai joué à Paris, la dernière fois c’était à l’Olympia en décembre 2019, donc je suis très content. J’ai rejoué en juin, j’ai fait une tournée cet été, j’ai fait pas mal de dates mais maintenant j’en ai 95 de plus. Et jouer à Paris est toujours excitant.

Comment voyez-vous ce grand retour ?

En fait, je me sens mieux que d’habitude. J’ai toujours beaucoup joué dans mes concerts. Là, j’aime mieux être sur scène et quelle chance c’est. Je n’en ai plus conscience, alors qu’avant je faisais mes 100 rendez-vous par an. Ce n’est pas qu’il y ait une routine, car c’est toujours un plaisir, mais je savoure davantage.

Pourquoi ce choix de mettre le Covid au centre de l’émission ?

Nous vivons cela depuis un an et demi, cela a changé nos vies, cela a eu des conséquences que nous ne connaissons même pas encore. Quand les gens viennent voir un comédien, ils veulent qu’on leur parle de l’entreprise. On raconte l’histoire mais avec un axe comique. Alors je parle un peu au début, avec différents personnages qui ont traversé cette période de différentes manières. Mais bien sûr, je ne pouvais pas en parler pendant une heure et demie.

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Il semble que vous ayez profité du confinement pour faire une liposuccion. Avez-vous développé d’autres loisirs ?

Pas de hobbies, mais j’ai créé une association pour aider les soignants en mars 2020 qui s’appelle Solidarité avec les soignants. Nous avons acheté des masques de protection quand il n’y en avait pas, des gants, des blouses et depuis juin 2020 nous avons équipé les sanitaires des soignants. C’est pourquoi nous organisons régulièrement des appels aux dons, des ventes aux enchères, nous sommes submergés de demandes venant de toute la France.

Ressentez-vous une pression, en tant que femme, pour devoir toujours être irréprochable ?

Pas spécialement en tant que femme mais en tant que gourmande ! Quand je regarde mes photos, c’est drôle. Là, en ce moment, je fais quelque chose que j’aime beaucoup. J’ai trouvé un coach et je m’entraîne deux fois par semaine, boxe, course à pied, ça a vraiment changé mon ton. Je ne peux rien manger, mais j’aime vraiment ça. Et la boxe que j’aime me permet de me défouler auprès de toutes les personnes qui m’agacent. Je recommande. Quand on est connu il faut être gentil tout le temps… ça permet de sortir de son agressivité, personnellement ça me convient plus que le yoga.

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Et puisqu’on parle de look, votre histoire d’amour avec le rouge est-elle terminée ?

Non. Mais j’ai plus de trente ans de scène. A un moment, j’ai eu envie de changer. J’ai donc choisi une chemise multicolore. Plus tard, je verrai. Mais il fut un temps où ce rouge, tout le temps, était un peu enveloppant. Je voulais passer à autre chose. Franchement, ça ne dérange pas les gens que je ne sois pas en rouge, ils viennent vers moi pour les faire rire !

Toute reproduction sans mention de Purepeople.com est interdite. Entretien avec Yohann Turi.

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