Juliette Gréco ruinée à sa mort, sa petite-fille raconte : « Elle ne touchait rien »

Juliette Gréco Il est décédé il y a un an jour pour jour. Le chanteur avait 93 ans et chante depuis près de 70 ans, compose pour les plus grands et donne des concerts. L’interprète de Joli garçon, qui faisait pratiquement partie du patrimoine français, est décédé à son domicile de Ramatuelle (Var). Si de l’extérieur on pouvait penser que l’artiste roulait sur de l’or, il n’en serait pas ainsi ! La petite-fille du chanteur, Julie-Amour Rossini il a dit au magazine Gala Il est apparu ce jeudi 23 septembre que sa grand-mère avait des problèmes financiers.

Très proche de sa grand-mère maternelle, la fille de Laurence-Marie Lemaire (mort en 2016 d’un cancer, ndlr) dit Juliette Gréco faisait face « difficultés financières » vers la fin de sa vie, mais quoi « elle ne s’est jamais plainte », et qu’elle était capable, de toute façon, « maintenez votre style de vie.  » Julie-Amour Rossini poursuit : « elle n’a rien touché. Je n’avais rien de réservé et j’avais une petite pension. »

Victime d’un accident vasculaire cérébral en 2016, Juliette Gréco a dû se résigner à annuler ses concerts, pour se reposer chez elle à Ramatuelle. Heureusement, la Parisienne a pu compter sur le soutien indéfectible de sa petite-fille. « Je me suis battu pour qu’elle ne souffre pas », dit l’actrice de 47 ans, qui explique que beaucoup ont tourné le dos à la chanteuse. « SIl y avait des amis très proches. Dans ce métier, on ne supporte pas la fin de la vie des célébrités. »

Loin d’être submergée par la douleur, Juliette Gréco a continué à faire un spectacle de sa vie et à faire vibrer le public. « Il avait gardé son libre arbitre et son sens de l’humour. Il chante dans son salon à Ramatuelle où il finit ses jours. on s’y sent bien c’était son havre de paix« se souvient Julie-Amour Rossini, sa plus grande fan. Au micro de RTL en mars dernier, la jeune femme confiait avoir vu sa grand-mère « sourire et fredonner » durant les derniers jours de sa vie. « Elle était toujours optimiste, elle était contente de voir des gens et puis elle m’a dit aussi ‘mais je me repose aussi.’ Quelle grande dame ! « . Une belle mort que Juliette Gréco a accueilli à bras ouverts.