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« MDMA, LSD, kétamine, ecstasy… » : Le fils de Roselyne Febvre donne des détails glaçants sur sa descente aux enfers

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La journaliste et cheffe du service politique de France 24 est sous les projecteurs de « Quotidien » (TMC) avec son fils pour parler d’un sujet à la fois intime et de société : l’addiction à la drogue. Avec son livre « Les Battements de coeur du colibri », elle veut sensibiliser, au côté de son enfant, l’opinion sur ce fléau qui aurait pu détruire sa famille.

Forte d’une solide carrière dans le journalisme télévisuel, Roselyne Febvre a de quoi regarder son parcours avec fierté. Pourtant, c’est une mère blessée et battante que l’on a découvert depuis quelques jours sur les plateaux de télévision. Venue faire la promotion de son livre Les Battements de coeur du colibri, elle s’est livré sur la bataille qu’elle a livré pour et avec son fils, victime d’addictions aux drogues dures. Sur le plateau de l’émission Quotidien sur TMC le 13 octobre 2021, le duo s’est confié, avec pudeur et dignité, sur le drame qui a touché leur famille.

Cheffe du service politique de la chaîne France 24, Roselyne Febvre avait mille et un sujets pour son prochain livre. La journaliste de 57 ans a choisi une histoire personnelle, la sienne et celle de son fils, avec Les Battements de coeur du colibri (éditions du Rocher). Face à Yann Barthès et au côté de son garçon Romain, elle explique pourquoi elle a rédigé ce témoignage : « C’était parce que j’étais dans une solitude presque ontologique. A la fois, je vivais ça de manière très douloureuse, ça a été un repli pour moi parce que dans ces cas-là c’est tellement obsessionnel, qu’on a du mal à aller dans le monde, on a du mal à voir le monde. Et d’un autre côté, c’était aussi pour partager, paradoxalement, avec le monde, avec l’extérieur, avec ceux qui vivent ça. Et en l’écrivant, je pensais à toutes ces mères, avec qui j’aurais aimé à un moment communiquer, leur demander ce qu’il faut que je fasse.« 

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Si son fils Romain a dans un premier temps eu du mal à accepter qu’on expose son vécu dans un livre – il était prêt à le faire censurer –, il a changé d’avis depuis et a même décidé de montrer son visage. Actuellement dans un centre spécialisé unique dans le sud de la France depuis 3 semaines, clean depuis 4 mois, il explique avoir un message à faire passer sur la drogue : « Je me suis drogué très jeune, à 14 ans. J’ai commencé par le shit pour faire comme tout le monde. Je ne me suis pas rendu compte de la descente aux enfers. Ma vie est restée en off depuis cinq ans maintenant. » Conscient d’avoir « clairement gâché une partie de [sa] vie », il aimerait que les autres comprennent : « Le shit, ce n’est pas anodin. »

La descente aux enfers du fils de Roselyne Febvre commence par le cannabis, qu’il fume en internat, pour faire « comme tout le monde« . « Après MDMA à 16 ans, les champignons hallucinogènes à 18 ans, le LSD, la kétamine, l’ecstasy, la cocaïne…« , confie le jeune homme, sous le regard peiné de sa maman. « J’ai eu ma première bouffée délirante en 2016 et c’était ma première hospitalisation. (…) On m’a pas mis le cachet dans la bouche, je vais pas rejeter la faute sur les autres. Il y avait une sorte de mal être en moi, je ne saurai pas l’expliquer. Je travaille dessus avec mon psychiatre. Etre martyrisé à l’école quand j’étais petit, le divorce de mes parents, échapper à la réalité… » poursuit-il. Viendra la prise de conscience, le jour où il a mis sa vie et celle des autres en danger : « J’ai pris conscience que j’avais abîmé mon cerveau, ma mémoire épisodique était touchée.« 

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Comment surmonter cette épreuve ? Roselyne Fevbre et son fils Romain n’ont évidemment pas la solution miracle, mais proposent leur conseil. Les différents séjours psychiatriques lui permettent d’être sevré mais il n’y a pas de traitement de fond pour la journaliste qui invite les parents concernés à consulter eux-mêmes rapidement, pour savoir comment opérer et ne pas envenimer les choses. Pour Romain, il ne faut pas tout interdire à la personne addict : « Moi, du coup, j’ai voulu tout essayé. » A ses pairs, il dira, cash : « Ne tentez pas le diable. On finit en HP.« 

Un témoignage fort que les collègues de Roselyne Febvre ont salué. « Il en faut du courage pour raconter l’addiction et ses ravages & venir se raconter avec son fils sur un plateau télé quand on fait le métier public qui est le tien, » écrit par exemple Pauline Paccard, qui travaille sur France 24 également.

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