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Will Smith a bien failli tuer son propre père : « Je m’étais toujours dit que je vengerais ma mère »

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Will Smith sort ses mémoires, « Will », dans lesquelles il retrace son enfance teintée de moments douloureux, causés par l’alcoolisme de son père. La star hollywoodienne n’a pas caché l’animosité qu’il avait pour son paternel, qui violentait sa mère sous ses yeux…

Avant d’être l’acteur jovial à l’humour décapant, la star du Prince de Bel-Air, le chanteur et producteur que l’on connaît, Will Smith a été un enfant blessé et traumatisé. Aujourd’hui âgé de 53 ans, il s’est livré comme rarement sur son enfance dans ses mémoires, Will, et dont le magazine People a révélé quelques extraits.

Décédé en 2016 d’un cancer, William C. Smith Senior avait un problème avec la bouteille et en a fait voir de toutes les couleurs à sa famille. « Mon père était violent mais il était aussi présent à chaque match, récital et pièce de théâtre. Il était alcoolique mais était sobre pour chaque première de chacun de mes films », a révélé celui qui incarnait l’agent J dans la trilogie Men In Black.

« Il écoutait chaque titre, visitait chaque studio. Le même perfectionnisme intense qui terrorisait ma famille mettait de quoi manger sur la table, tous les soirs de ma vie », a confié le père de Trey, Jaden et Willow (28, 23 et 21 ans), avant de partager un effroyable souvenir.

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« Quand j’avais 9 ans, j’ai vu mon père frapper ma mère sur le côté de la tête si fort qu’elle s’est effondrée. Je l’ai vue cracher du sang. Cet instant, probablement plus que n’importe quel autre dans ma vie, a défini la personne que je suis », raconte l’acteur dans ses mémoires. Bien qu’il ait ensuite pardonné à son père ses actes odieux, Will Smith explique qu’il lui en a beaucoup voulu et qu’il pensait même s’en prendre à lui.

« Une nuit, alors que je le conduisais délicatement de sa chambre vers la salle de bain, une obscurité s’est installée en moi. Le chemin entre les deux pièces passe par le haut des escaliers. Enfant, je m’étais toujours dit que je vengerais un jour ma mère. Que quand je serai assez grand et assez fort, que je ne serais plus un lâche, je le tuerais. Je me suis arrêté en haut des escaliers. Je pourrais le pousser vers le bas et m’en tirer facilement », peut-on lire.

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Bien heureusement, Will Smith a su retrouver ses esprits avant de commettre l’irréparable. « Alors que les décennies de douleur, de colère et de ressentiment couraient puis s’éloignaient, j’ai secoué la tête et j’ai emmené papa dans la salle de bain ».

Comme beaucoup de victimes de violences domestiques, Will Smith a ressenti de la culpabilité. Un sentiment qui ne l’a jamais quitté et qui a encouragé toutes ses réussites. « Dans tout ce que j’ai fait depuis lors – les récompenses et les distinctions, les projecteurs et l’attention, les personnages et les rires – il y a eu une série d’excuses subtiles à ma mère pour mon inaction ce jour-là. Pour l’avoir laissée tomber sur le moment. Pour ne pas avoir tenu tête à mon père. Pour avoir été un lâche », écrit celui qui est marié à l’actrice Jada Pinkett-Smith.

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