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Festival de Cannes : Majeur levé, sifflets et colère noire… les plus folles remises de prix !

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Le Festival de Cannes c’est aussi des larmes, du rire, des scandales et des coups de gueule… La remise de la Palme d’Or reste l’un des prix les plus convoités du monde du cinéma, et peut provoquer les réactions les plus loufoques du côté du Palais des Festivals. Retour sur les remises de prix les plus folles.

Mais que serait un Festival de Cannes sans sa dose de larmes, de rire, de scandales et de coups de gueule ? Même la remise de la Palme d’Or, qui est l’un des prix les plus convoités du monde du cinéma, peut provoquer les réactions les plus loufoques du côté du Palais des Festivals. Gestes mémorables, déplacés, révélations choc et petites boulettes se sont enchaînés, au fil des ans, aux abords de la Croisette… retour sur les récompenses qui ont fait le plus de bruit.

Il est monté sur scène sous un tonnerre d’applaudissements, en embrassant tout le monde et en répétant « gracie » des milliers de fois. Il a même baisé les pieds Martin Scorsese, président du jury pour le remercier. En 1998, Roberto Benigni, fou de joie, a hurlé : « J’ai gagné la palme d’or ! » avec en main… le grand prix du festival de Cannes, pour son film La vie est belle. C’est Theo Angelopoulos qui avait été désigné grand vainqueur pour L’Éternité et un jour, mais sa victoire a quelque peu été éclipsée par les grands gestes de son confrère italien.

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Majeur levé, colère noire et sifflets

Un majeur levé devant toute l’audience ? Quentin Tarantino l’a fait ! En 1994, le cinéaste le plus gore du tout Hollywood a reçu la Palme d’Or des mains de Clint Eastwood pour son cultissime Pulp Fiction. Mais à l’époque, les aventures sanguinolentes de Vincent Vega et Jules Winnfield n’avaient pas fait l’unanimité et, en entendant le titre du film au micro, certains se sont levés pour huer l’équipe et clamer haut et fort « quelle daube !« . Ce qui explique que Tarantino ait mis un point d’honneur à montrer sa colère.

Il n’est pas le seul à s’être attiré les foudres du public. Maurice Pialat, récompensé à l’unanimité pour Sous le soleil de Satan, avec Gérard Depardieu en 1987, a lui aussi eu droit à son lot d’insultes quand il a rejoint Yves Montand sur la scène du Palais des Festivals. Pas de geste polémique de son côté mais cette phrase, qui résonne encore dans le coeur de tous les cinéphiles : « Si vous ne m’aimez pas, sachez que je ne vous aime pas non plus« .

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La colère ne vient pas toujours des spectateurs. C’est parfois au sein du jury qu’il y a du grabuge. En 1979, Françoise Sagan, présidente de cette 32e édition, subit des pressions pour positionner Apocalypse Now au sommet du podium. Mais la femme de lettres ne voulait pas utiliser sa plume pour écrire le nom de Francis Ford Coppola. La Palme d’or a donc été divisée en deux, cette année, pour également récompenser Le Tambour de Volker Schlöndorff… devant les grimaces mécontentes de Mme Sagan.

Quand vous pensez à La Dolce Vita, vous pensez aux douceurs italiennes, aux amourettes lascives et aux danses impromptues dans la fontaine de Trevi. Mais ça, c’est votre point de vue. Selon le Vatican, le chef-d’oeuvre de Federico Fellini était parfaitement immoral. Bien qu’il ait été désigné à l’unanimité par les membres du jury comme LA Palme d’Or de l’année 1960, les avis pontificaux ont joué en sa défaveur : le cinéaste a reçu son trophée comme prévu, mais il a surtout reçu de nombreux sifflets…

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