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« Non il est mort dans… » : un proche de Michel Berger rétablit la vérité plus de 30 ans après sa mort

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Le 28 novembre 1947, Michel Berger naissait à Neuilly-sur-Seine. Fils du compositeur Jean Hamburger, Michel Hamburger de son vrai nom va lui-même devenir un chanteur, auteur et compositeur ultra-populaire en France grâce notamment aux nombreux tubes qu’il a signé mais aussi grâce à son côté polyvalent, lui qui avait un style musical allant de la pop au jazz en passant par le rock et le disco.

C’est à la fin des années 1960 que la carrière de Michel Berger a démarré et c’est dans les années 1970 et 1980 qu’il a atteint une reconnaissance significative. On souvient de son duo imbattable avec la chanteuse France Gall qui deviendra sa compagne, avec qui il a collaboré sur des chansons emblématiques à savoir La déclaration d’amour, Ella, elle l’a et Il jouait du piano debout. On lui doit aussi Starmania, la comédie musicale « opéra rock » présentée pour la première fois le 10 avril 1979 et qui est encore considérée comme un phénomène mondial près de 40 ans après son lancement.

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Et si Michel Berger devient si populaire, c’est notamment car il a la capacité d’écrire de belles chansons, tout en abordant des thèmes qui parlent à tout le monde à savoir l’amour, les relations, les problèmes sociaux ou encore la mort.

« Michel était déjà mort »
Le 2 août 1992, Michel Berger alors au sommet de sa gloire, meurt à l’âge de 44 ans, d’une crise cardiaque alors qu’il préparait activement une tournée de concerts. S’il se trouvait dans sa maison de Ramatuelle au moment du drame, plusieurs rumeurs sur les circonstances de sa mort ont vu le jour au fil du temps. Mais la vérité a été rétablie dans le livre Michel Berger, une vie en chansons, de François Alquier, sorti en juin 2022. Le compositeur Michel Pelay, présent au moment du drame prend en effet la parole dans cet ouvrage pour expliquer ce qu’il s’est vraiment passé.

« À un moment, Michel abandonne la partie de tennis. Il s’assoit sur un banc le long du court puis se lève en nous disant : ‘Ça ne va vraiment pas, je redescends à la maison.’ Nous, on ne s’inquiète pas plus que ça, car on sait qu’il est un peu fatigué à ce moment-là. Claude-Michel appelle immédiatement le SAMU. Le cardiologue nous dit qu’il a fait trois infarctus avant l’arrivée des secours, qui ont mis une heure à venir à cause des bouchons à Saint-Tropez. Michel était déjà mort. L’histoire raconte qu’il est décédé dans l’ambulance. Non, il est mort dans son lit » s’est-il souvenu.

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Le compositeur profite de cette triste occasion pour faire une autre mise au point : « Ce qu’il faut savoir, c’est que Michel avait un taux de cholestérol très élevé. Ce jour-là, il m’a confié qu’il avait arrêté son traitement. Il en avait marre de prendre des médicaments. Je lui ai répondu de faire attention à lui parce que cela pouvait être très dangereux. C’est fou d’avoir eu cette conversation le jour précis de sa mort. Étant donné l’état dans lequel était Michel, si cela n’avait pas été ce jour-là, ç’aurait été au maximum quinze jours plus tard. Toutes les artères étaient bouchées. » confie-t-il au sujet de décès qui visiblement, semblait inévitable.

ES

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