Jean-Paul Guerlain maltraité ? Sa compagne relaxée, elle accuse Stéphane Guerlain d’harcèlement

La justice a tranché. Soupçonné d’avoir maltraité son compagnon, Jean-Paul Guerlain, Christina Kragh Michelsen a été relaxée par le tribunal de Versailles, lundi 18 octobre. C’est le fils et tuteur du parfumeur, Stéphane Guerlain, qui a porté l’affaire devant les tribunaux. Agé de 84 ans, Jean-Paul Guerlain est atteint d’Alzheimer et aurait été victime de mauvais traitements par sa conjointe, d’après son fils. Le 20 septembre dernier, le parquet de Versailles avait requis 18 mois d’emprisonnement à l’encontre de la sexagénaire, avec interdiction d’entrer en contact avec Jean-Paul Guerlain.

Aujourd’hui, l’avocat de la Franco-Danoise s’est félicité de leur victoire. « Nous sommes très satisfaits de cette décision, il s’agissait d’un véritable coup monté qui avait pour seul objectif de faire sortir ma cliente de la vie de Jean-Paul Guerlain, contre la volonté et l’avis de ce dernier », a confié Maître Frédéric Bélot.

Un coup dur pour Stéphane Guerlain, pour qui Christina Kragh Michelsen « est une maîtresse parmi d’autres qui a réussi à s’installer à domicile », comme il l’a affirmé durant l’audience. Un médecin a constaté que l’octogénaire, dont la santé s’est dégradée comme le rapportait Le Parisien, souffre d’incontinence et présente des irritations attribuées à un manque de soins. Le tribunal a noté que Christina Kragh Michelsen avait pu « faire entrave aux soins, mais cette entrave ne constitue pas le délit de délaissement ». « Je suis une maniaque du nettoyage personnel et de l’hygiène, je suis scandinave », s’est défendue la jeune femme, qui a accusé Stéphane Guerlain de menace, injure et harcèlement.

Christina Kragh Michelsen et Jean-Paul Guerlain se sont rencontrés en 2005 et, six ans plus tard, la sexagénaire s’est installée dans la somptueuse résidence du parfumeur aux Mesnuls (Yvelines). Le couple a tenté de se marier mais, à la demande de Stéphane Guerlain, la justice a annulé cette union au motif que le parfumeur n’était pas en état de consentir à cette union.