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Jean-Luc Brunel retrouvé mort en prison : il avait déjà fait deux tentatives de suicide…

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Depuis son arrestation à l’aéroport Charles-de-Gaulle en décembre 2020, Jean-Luc Brunel était en détention provisoire à la prison de la Santé. L’ancien agent de mannequins accusé de « viols sur mineur » a été retrouvé mort, par pendaison, le week-end dernier.

En détention provisoire depuis fin 2020 pour « viols sur mineur », l’ancien agent de mannequins français Jean-Luc Brunel a été retrouvé mort dans sa cellule de la prison de la santé à Paris, dans la nuit de vendredi à samedi. Le parquet de Paris a laissé entendre qu’il s’était suicidé par pendaison. Dans les pages du journal Libération de ce lundi 21 février, on en apprend un peu plus sur les circonstances du décès de celui qui était un proche du prédateur sexuel Jeffrey Epstein.

Selon les informations du journal, qui a pu consulter une expertise médicale, Jean-Luc Brunel « avait auparavant tenté de se suicider deux fois au cours de sa détention en 2021« . Une de ces deux tentatives « a été manifeste et a nécessité une intervention chirurgicale« , est-il précisé dans le rapport médical, daté du 25 novembre. Une source anonyme précise que le Français de 75 ans « s’était taillé les veines« . Détenu « affecté psychologiquement« , il avait été brièvement libéré sous contrôle judiciaire en novembre dernier, avant de retourner à la Santé. Suivi par un psychiatre, l’ex-agent de mannequins était détenu dans une cellule individuelle, dans le quartier des personnes vulnérables (QPV), non loin d’un certain Jean-Luc Lahaye, précisent nos confrères…

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Malgré son état de santé mentale, Jean-Luc Brunel n’avait donc pas été placé dans une cellule de protection d’urgence, « configurée pour limiter les risques de pendaison« . Contactée, la direction de la prison n’a pas précisé pourquoi le détenu ne bénéficiait pas de cette surveillance particulière. Une enquête pour établir les causes de la mort a été ouverte, confiée au 3e district de la police judiciaire. A la rumeur selon laquelle les caméras de la Santé étaient en panne au moment de la mort de Jean-Luc Brunel, notamment relayée dans la presse outre-Manche, la direction de l’administration pénitentiaire répond qu’il n’y avait pas de caméra dans sa cellule, mais que « les appareils présents dans les coursives de la prison, à proximité, étaient bien fonctionnels« .

Cette mort en prison, par pendaison, rappelle forcément celle du riche financier américain Jeffrey Epstein, ami proche de Jean-Luc Brunel, mort dans sa cellule à New York, à l’été 2019. La thèse du suicide avait alors été remise en question en raison de manquements de la part du personnel pénitencier.

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La fin d’un autre chapitre

Comme l’a rappelé l’AFP, Jean-Luc Brunel avait été interpellé en décembre 2020 à l’aéroport Charles-de-Gaulle alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Dakar. Soupçonné d’avoir joué le rabatteur pour son ami Jeffrey Epstein, en faisant miroiter une carrière dans le mannequinat à de jeunes filles de milieux modestes, le fondateur de la prestigieuse agence Karin Models était accusé de viols par plusieurs anciens mannequins, ce qu’il contestait. Il avait été mis en examen fin juin 2021 pour « viol sur mineur de plus de 15 ans » concernant une femme, après une première mise en cause en décembre 2020 pour « viols sur mineur de plus de 15 ans » et « harcèlement sexuel » concernant deux autres femmes. Il avait en outre été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté pour les faits de « traite des êtres humains aggravée au préjudice de victimes mineures aux fins d’exploitation sexuelle ».

Sa mort signifie l’extinction de l’action publique dans ce dossier, sauf si d’autres personnes devaient être mises en cause. Virginia Giuffre, une des principales plaignantes de l’affaire Epstein et qui vient de conclure un arrangement financier avec le prince Andrew, a réagit sur Twitter. L’Américaine de 38 ans a affirmé que la mort de Brunel « marque la fin d’un autre chapitre » : « Je suis déçue de ne pouvoir l’affronter dans un procès pour qu’il rende des comptes, mais heureuse d’avoir pu témoigner l’année dernière pour le faire emprisonner.« 

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