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12 Coups de midi – Un candidat atteint de troubles : les tournages sont une « horreur » pour lui

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Ces dernières semaines, Jean-Luc Reichmann reçoit Alexandre dans les « 12 coups de midi ». Le candidat enchaîne les victoires et est devenu le nouveau maître de midi incontournable. Un statut loin d’être évident à assumer pour lui qui est atteint de troubles…

Ce jeudi 9 juin 2022, Alexandre était de retour sur le plateau des 12 Coups de midi sur TF1 pour une quatorzième participation. Le jeune infirmier de 35 ans est déjà le détenteur d’une cagnotte de 34 450 euros mais il espère aller encore plus loin dans le jeu de Jean-Luc Reichmann. Surtout pour avoir l’occasion d’évoquer son parcours personnel, lequel n’a pas été des plus évidents.

« Mon objectif, c’était de pouvoir parler de mes troubles personnels, mon haut potentiel intellectuel (HPI, NDLR) et émotionnel. Et mon trouble de l’attention avec de l’hyperactivité. Je voulais donner de la visibilité aux personnes qui, comme moi, souffrent au quotidien« , a-t-il confié pour Télé Loisirs. Alexandre souhaite aussi prouver qu’avoir sa condition n’empêche en rien de réaliser ses rêves. Il reconnaît néanmoins que participer à une émission télé représente un stress très important. « Quand je regarde les émissions, je vois des erreurs, et je me bouffe les doigts, parce que je suis perdu dans ma tête, je réponds à côté, et c’est très compliqué« , a-t-il avoué.

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Je suis épuisé émotionnellement

Le tournage est également très éreintant pour lui. « C’est très dur, comme on enregistre cinq émissions par jour. Entre la 3e et la 4e, on a la chance d’avoir un petit temps. Je dors dans ma loge, tellement je suis épuisé émotionnellement. C’est dur de me concentrer, à cause de mon trouble de l’attention. C’est l’horreur pour moi d’être collé derrière un pupitre pendant une heure et dix minutes« , a-t-il déclaré.

Lors de son entretien avec nos confrères, Alexandre a par ailleurs expliqué que son haut potentiel intellectuel avait été diagnostiqué sur le tard, lorsqu’il avait 33 ans. Ainsi, toute sa vie, il ne comprenait pas pourquoi il était différent. « Pendant longtemps, j’ai cru que j’avais d’autres troubles. Le jour où on m’a dit que j’étais HPI, c’était très dur à admettre. Parce que derrière, j’avais une pression supplémentaire. Je ne suis qu’infirmier. On attend beaucoup des surdoués. Mais chacun a ses forces et ses faiblesses« , a-t-il rappelé.

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