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Affaire Jubillar : Une voisine a eu « trop peur » pour intervenir le soir de la disparition de Delphine !

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Elle se trouvait peut-être à quelques mètres de Delphine Jubillar le soir de sa disparition en décembre 2020. Une voisine de l’infirmière d’Albi disparue depuis plus d’un an a révélé avoir entendu des cris glaçants provenant de leur maison la nuit du drame. Se sentant peut-être un peu coupable de n’avoir pas agi sur le coup, elle explique pourquoi elle n’a pas souhaité se rendre sur place…

Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, des cris « d’effroi » résonnent dans la petite commune de Cagnac-Les-Mines. Encore traumatisée par les hurlements entendus le soir de la disparition de Delphine, une de ses voisines a révélé aux enquêteurs avoir failli intervenir au domicile des Jubillar, soupçonnant qu’une chose grave était en train de se produire…

« C’étaient des cris de femme, ils étaient nets et venaient de l’extérieur [des habitations]. Ils n’étaient pas étouffés. J’ai aussi entendu des aboiements (pour mémoire, les Jubillar possèdent deux shar-peïs, ndlr). Je me suis avancée de deux pas, je me suis penchée un peu, mais pas trop. J’ai peur des chiens. Je me suis dit que deux chiens se battaient et que cette femme n’arrivait pas à les séparer. Ce qui m’a étonnée, c’est qu’il n’y avait pas de paroles. C’étaient des cris. Des cris d’effroi« . Ne pouvant pas imaginer qu’une femme était en train de se faire agresser, cette voisine a alors d’abord songé « à une bataille de chiens » mais n’a pas pu se rendre plus proche des lieux car elle a confié avoir une terrible phobie de ces animaux.

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Elle ne reprenait pas son souffle

Une thèse étayée par sa fille, sortie rejoindre sa maman juste après avoir regardé le film Retour vers le futur 2 qui passait à la télévision ce soir-là sur TF1. Il est alors exactement 23h07 selon la SR de Toulouse, alors que le dernier message échangé entre Delphine et son amant, ce soir-là est daté de 22h55. Le meurtre présumé de Delphine pourrait donc bien s’être produit à ce moment-là.

« Ça a duré longtemps, comme si elle ne reprenait pas son souffle » a ajouté la fille de cette voisine. Sa mère précise que ces cris « glaçants » étaient accompagnés de « couinements » de chiens et auraient duré « entre cinq et dix minutes » et se seraient produits à l’extérieur d’une maison. « C’était un cri de peur, c’était fort. Ça criait, ça s’arrêtait, et la peur était si importante qu’elle n’avait pas le temps de reprendre son souffle. Ce que je sais, c’est que le cri de cette personne m’a fait très, très peur. » a-t-elle raconté aux gendarmes.

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Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.

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