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Meurtre de Sophie Le Tan : Une rescapée de Jean-Marc Reiser raconte une scène glaçante

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Le procès de Jean-Marc Reiser, assassin présumé de Sophie Le Tan, s’est ouvert ce 27 juin 2022 devant les assises du Bas-Rhin. Une autre jeune femme avait rencontré quelques mois avant l’accusé, qui a mis plus de deux ans à avouer le meurtre en 2018 de l’étudiante, dont le cadavre démembré a été découvert en forêt.

Ce 27 juin 2022, Jean-Marc Reiser est jugé pour l’assassinat de Sophie Le Tan le 7 septembre 2018. Selon sa version, il dit l’avoir tuée au cours d’une dispute qui a mal tourné dans son appartement. Ce même appartement dont Betsy s’est échappée. Les caméras de TF1 l’ont rencontrée et interrogée sur son souvenir douloureux avec l’homme qui a tué peu après une jeune femme comme elle. Betsy se considère comme une rescapée, maintenant qu’elle sait que l’homme qu’elle a rencontré est celui qui est accusé du meurtre de Sophie Le Tan : « Je suis toujours traumatisée. C’est une adresse qui reste gravée dans ma tête. »

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Betsy a croisé Jean-Marc Reiser quelques mois avant la disparition de la jeune étudiante assassinée, en fréquentant tous deux une association d’aide alimentaire. Quand Betsy doit quitter son appartement, elle a cherché désespérément un endroit pour stocker ses affaires. Jean-Marc Reiser lui a proposé ses services et lui a laissé de nombreux messages, jusqu’à toquer à sa porte. Effrayé par sa présence jusqu’à chez elle, Betsy se sent envahie, il a essayé de la rassuré. La jeune étudiante a fini par céder et a déposé ses affaires chez Jean-Marc Reiser. Quand elle est entrée chez lui, elle a vu plusieurs bouteilles d’eau déjà ouvertes sont posées sur la table. Méfiante, elle a décidé d’en prendre une neuve. « Il a crié sur moi : ‘pourquoi tu as ouvert une autre bouteille ?’ Il avançait vers moi, il se transformait en monstre », explique le prédateur, faisant fuir l’étudiante.

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Un dénouement qui a permi à Betsy d’avoir la vie sauve, à l’inverse de Sophie Le Tan. Assassinat avec un piège minutieusement préparé pour attirer des jeunes femmes seules à la recherche d’un appartement ? Ou, comme le maintient M. Reiser, meurtre sous le coup de la colère après des avances refusées ? Les jurés, quatre hommes et deux femmes, auront jusqu’au 5 juillet pour essayer de comprendre ce qui s’est passé il y a près de quatre ans à Schiltigheim, commune limitrophe de Strasbourg, laissant la famille de celle qui fêtait ses 20 ans dans une douleur incommensurable.

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