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Julia Vignali horrifiée par le témoignage d’un père endeuillé par l’attentat de Nice : « son cerveau est dans les frigos de l’institut médico-légal »

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Quelques semaines après le flop d’Alexandra Pizzagali dans Télématin, dans sa première chronique qui se voulait humoristique à propos de l’attentat de Nice, dont le procès s’ouvrait alors, ce 10 octobre, Julia Vignali a reçu le père d’une victime, sur son plateau. La collègue de Thomas Sotto a donné la parole à Thierry Vimal, écrivain et « père endeuillé par l’attentat du 14 juillet 2016 » qui a parlé de son combat pour récupérer les organes de sa fille, Amie emportée à 12 ans, et ce, 6 ans après le drame…

« Son cerveau il est pas là haut, il est encore dans les frigos à l’institut médico-légal »

Celui qui tient un blog sur le procès de l’attentat, a expliqué à Julia Vignali comment sur chaque corps autopsié, des organes ont été prélevés et placés sous scellés, au cas où des analyses complémentaires seraient nécessaires à l’enquête. Il a déploré que certains des autres endeuillés, comme lui découvrent cela alors qu’ils n’en ont pas été informés. Il raconte notamment la réaction d’un homme qui a appris « à l’audience que 11 ou 12 ou 13 organes de sa maman n’avaient pas été inhumés. Ils s’effondrent les gens« .

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Et de déclarer devant une Julia Vignali horrifiée : « Ça paraît peut-être abstrait des organes, c’est bidon », mais sa fille, « la pauvre, en fait, son cerveau il est pas là haut, il est encore dans les frigos à l’institut médico-légal, c’est complètement tordu ».

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De son côté, la maman de la petite fille, aussi, se bat. Au procès, rapporté par l’AFP, Anne Gourvès a en effet déclaré à la barre : « Je cherche à comprendre comment le système médico-judiciaire a pu en arriver à une telle absurdité : découper ma fille de 12 ans en morceaux pour déterminer qu’elle est décédée d’un poly traumatisme (…) Tout ça pour ça. Mais on le savait déjà ! »

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La liste vertigineuse des organes prélevés à sa fille

Dans le détail (macabre), sa maman a découvert en 2018, « avec effroi un procès-verbal de mise sous scellés d’organes ». Elle assure : « Les organes vitaux de ma fille ont été prélevés et personne ne nous en a informés« . Si aujourd’hui le combat des parents continue, c’est parce que Anne Gourvès a fait une demande de restitution des organes, assortie d’un test ADN (pour obtenir encéphale et dure-mère, cœur, foie, poumons, reins, bloc cervical, glandes surrénales, rate) qui lui a été refusé.

F.A

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